Les femmes -
Bilan
2000 - Chiffres clés
* Si les femmes avaient la possibilité de prendre des décisions
relatives à l'activité sexuelle du couple et à ses conséquences,
elles pourraient éviter, chaque année, une grande partie des 80 000
000 de grossesses non désirées et des 20 000 000 d'avortements plus ou
moins légaux et dangereux.
* Une femme meurt toutes les minutes des causes dues à une grossesse.
61% des décès maternels ont lieu surviennent après l'accouchement.
* Les MST (Maladies Sexuellement Transmissibles) atteignent 5 fois plus
de femmes que d'hommes.
* Dans le monde entier, 130 000 000 de fillettes et de jeunes femmes ont
subi la Mutilation Génitale Féminine (MGF).
* A l'échelle de la planète, au moins 1/3 des femmes ont été
battues, contraintes à des rapports sexuels ou maltraitées de quelque
autre manière, la plus souvent par une personne de sa connaissance
(mari, membre masculin de la famille). Près de 50% des femmes dans le
monde ont été battues ou maltraitées physiquement à un certain
moment de leur vie par leur partenaire. Une femme sur quatre est
maltraitée durant la grossesse.
* Pas moins de 5 000 femmes et filles sont victimes, chaque année, des
" crimes d'honneur, souvent pour le déshonneur d'avoir été violées,
dont 1 000 pour le seul Pakistan.
* On évalue à 4 000 000 par an, dans le monde entier, le nombre de
femmes et de fillettes achetées et vendues à un mari, un proxénète
ou un marchand d'esclaves.
* Les 2/3 des 300 000 000 d'enfants qui n'ont pas accès à l'éducation
sont des filles et les 2/3 des 880 000 000 d'analphabètes sont des
femmes.
* Au moins 60 000 000 de filles meurent chaque année du fait
d'avortements, d'infanticides ou d'absence de soins en raison de leur
sexe.
* 2 000 000 de fillettes âgées de 5 à 15 ans sont livrées chaque année
à la prostitution.
* Aux Etats-Unis, une femme est battues toutes les 15 secondes par son
partenaire.
* Sur 613 femmes victimes de sévices au Japon, près de 60% avaient
subi de leur partenaire des sévices physiques et sexuels ainsi que des
actes de cruauté mentale. De même, à Leon (Nicaragua), les chercheurs
ont établi que, sur 188 femmes maltraitées par leur partenaire, cinq
seulement n'avaient pas subi d'agression sexuelle.
* Aux Etats-Unis, 1/3 des femmes battues passent par de graves crises de
dépression. Une étude a établi que dans ¼ des cas, les tentatives de
suicide survenaient à la suite de violences.
* Chaque année, selon l'UNICEF, au moins 10 000 fillettes et femmes de
pays limitrophes pauvres entre en Thaïlande où elles finissent
travailleuses dans l'industrie de sexe.
* D'après la banque mondiale, dans les pays industrialisés, agressions
et violences sexuelles privent les femmes de 15 à 44 ans de près d'une
année de vie en bonne santé sur 5.
* Au Canada, les coûts sanitaires de la violence contre les femmes s'élèvent
chaque année à 900 000 000 de dollars. Aux Etats-Unis, l'impact de la
violence à l'égard des femmes sur l'économie s'élève à 4 Milliards
de Dollars.
* Dans 22 pays africains, et neuf pays asiatiques, le taux de
scolarisation des filles est de 80% inférieur à celui des garçons.
Les pays où l'accès à l'enseignement est le plus ouvert, comme en
Afrique australe, en Amérique latine et dans la grande partie de l'Asie
de l'est, les filles sont plus nombreuses que les garçons.
* Dans une douzaine de pays, aucune femme ne siège encore au parlement
et, dans 8, au moins, elles n'ont pas le droit de vote.
* Les femmes représentent 13% des parlementaires du monde entier,
contre 7% en 1975. Dans 9 pays seulement la proportion de femmes au
parlement national atteint au moins 30% (objectif fixé par la quatrième
Conférence mondiale sur les femmes). C'est pays sont : Afrique du sud,
Allemagne, Danemark, Érythrée, Finlande, Islande, Norvège, Pays-Bas
et Suède (avec plus de 40 %).
* Plusieurs autres pays en développement ont vu la place des femmes au
parlement augmenter très nettement au cours des 25 dernières années,
à savoir l'Ouganda (de 1 % à 18 %), l'Équateur (de 1 % à 17 %), les
Bahamas (de 4 % à 20 %) et la Barbade (de 4 % à 20 %).
* Les femmes occupent 30 % au moins des postes de niveau ministériel
dans six pays seulement : Barbade, Érythrée, Finlande, Liechtenstein,
Seychelles et Suède. Dans 10 autres pays d'Europe occidentale et des
Caraïbes, cette proportion est comprise entre 20 % et 30 %.
Quarante-huit pays environ n'ont pas de femme ministre.
* En Afrique du sud, 52 000 femmes dénoncent chaque année un viol dont
elles ont été victimes. Les forces de polices évaluent, de leur côté,
une proportion de 1/36 le nombre de victimes qui signalent l'agression !
* En comparaison, l'Afrique du sud compte 129 viols signalés pour 100
000 personnes par an. Aux Etats-Unis, le taux est de 36 femmes pour 100
000, au Royaume-Uni, 8,7.
* Une augmentation de 1% de la scolarisation secondaire des filles se
traduirait par une augmentation de 0,3% de la croissance économique.
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Source: http://fraternet.com/femmes/chiffres.htm
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Fraternet, c'est un groupe d'ami(e)s (sept personnes) qui se connaissent depuis
une dizaine d'années. De quoi vivons-nous (question très souvent posée) ? Pas
de Fraternet, c'est sûr ! Nous sommes réunis au sein d'une petite sarl consacrée
à la création de sites sur Internet : nous créons des sites dans notre région
(les Alpes du Sud)... Plus pour longtemps car la paix et la fraternité nous
appellent à nous vouer à elles totalement !
Pourquoi Fraternet ? Pour faire partager ce qui nous
tient à cœur et qui se résume à quelques mots : tolérance, liberté de
conscience, fraternité, paix et... Amour. Nous avons envie de consacrer notre
existence à faire grandir la paix en nous et autour de nous, ni plus ni moins.
Nous avons la certitude que les êtres humains peuvent dépasser leurs
divergences (religieuses, idéologiques et culturelles...) afin d’agir
ensemble pour bâtir un monde de paix et de fraternité, respectueux de la
richesse de chaque individu. Dans cet objectif, nous mettons à la disposition
de nos lecteurs des textes montrant à quel point le désir de paix et de
fraternité constitue une aspiration universelle, et combien cette espérance,
bafouée sur l'ensemble de la planète, nécessite l'engagement pacifique de
chacun pour se matérialiser.
Faisons-nous partie d’une organisation religieuse ou
autre ? Non. Nous avons été élevés dans la religion chrétienne (plus ou
moins selon les cas). Mais ce qui nous caractérise aujourd’hui, c’est la non-appartenance : nous souhaitons dépasser les clivages stériles croyant/athée,
chrétien/bouddhiste/new age et tout le reste... Notre vie s’oriente
essentiellement sur le souci du bien-être de l’humanité et l’Amour de nos
semblables : une réalité qui n’a besoin d’aucun intermédiaire culturel ou
religieux pour s’exprimer puisqu’il s’agit simplement d’une énergie qui
provient du cœur. Seuls les actes nous intéressent et, dans ce domaine, chacun
est libre d’exprimer son potentiel créateur comme il l’entend. Au cours de
notre vie, le christianisme, le bouddhisme, l’islam, l’humanisme (etc.) nous
ont nourri à travers les êtres exceptionnels qui en ont rendu vivant le
message universel de paix et de fraternité. A présent, d’Ibn Arabî à
Joachim de Flore, de Lao-Tseu à Maurice Zundel en passant par le Dalaï Lama,
Edgar Cayce ou la Kabbale, bien malin qui pourrait nous étiqueter : nous
tenons autant à notre propre liberté de conscience qu’à celle des autres.
Quelle est notre position par rapport aux sectes ?
Elles font beaucoup de tort en salissant l'image de ce qu'est la vie spirituelle
: elles en présentent une caricature faite d'élitisme et de fanatisme... La
confusion est donc rapide entre des sectes aux pratiques illégales, voire
monstrueuses, et des personnes qui consacrent leur vie à apprendre à aimer (ce
qui fait peur à beaucoup) ! Alors, autant s'informer sérieusement en lisant le
rapport de la Commission d'Enquête Parlementaire sur les sectes et en
allant voir cet
excellent site qui met en garde sur les agissements des sectes. Par
ailleurs, il est très important d’éviter l’amalgame : une tendance moderne
consiste à voir des sectes partout. Un moyen dont usent les gouvernements pour
mettre à l’index ceux qui réclameraient davantage de tolérance et de démocratie
directe, et moins de corruption dans l’administration du pouvoir... Quoi
qu’il en soit, chacun y verra clair en utilisant sa conscience.
Pourquoi écrivons-nous ? Parce que nous n'entendons
pas assez parler de l'Amour (Amour du Divin, des Autres, de Soi) alors qu'il est
pour nous la référence absolue et la source d'énergie à l'origine de tout.
Nous entendons également trop peu parler de liberté, de tolérance et de
droits humains : l'individu n'est pas respecté dans son unicité, dans sa
richesse personnelle. La vie spirituelle est aussi importante que la culture ou
la vie sociale : ce n'est pas une affaire de mystiques mais de vie quotidienne.
Les êtres humains ont été tellement rabaissés qu'ils ignorent leur
potentiel... Puissent-ils retrouver confiance en la Vie qui est Amour !
En résumé, quel est notre message ? Aimer. Et
aimer, c'est agir et cela dépasse le cadre des religions, des doctrines et des
idéologies. Pour bâtir la fraternité sur cette terre, les humains ont un
domaine où ils peuvent tous se retrouver : celui des actes. Agir par Amour des
autres est un besoin profond de l'individu. Il est inutile pour cela de quitter
sa religion ou de rejeter sa culture (ni même d’adhérer ou de s'identifier
à l’une d’elles). Il suffit de se mettre à l'écoute de sa nature
profonde, puis de s'engager sur le chemin de la paix.
Pensons-nous détenir la vérité ? Non. La vérité
est comme l'Esprit : en mouvement. C'est à chacun qu'il revient de se bâtir sa
vérité en écoutant son propre cœur et non en suivant aveuglément une
doctrine. C'est pourquoi la liberté (notamment la liberté d'opinion,
d'expression et de religion) doit être scrupuleusement respectée.
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