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EN MEMOIRE
DES FEMMES MASSACREES "
LE FÉMINISME N¹A JAMAIS TUÉ PERSONNE, Commémoration
du massacre de Polytechnique Roselyne
Bachelot, députée, BULLETIN
36 – 24 novembre 2000
UN
RUBAN BLANC
CONTRE LA VIOLENCE
MACHISTE
Porter
un ruban blanc sur son vêtement signifie : " Je suis engagé-e contre la
violence machiste. " Si
vous voulez vous procurer des rubans blancs, envoyez à Florence Montreynaud 12 rue Elzévir 75003 Paris une enveloppe timbrée à vos nom et
adresse + un timbre à 3F par ruban. |
Le 6 décembre est un jour de commémoration destiné à rappeler le souvenir
des 14 jeunes femmes tuées le 6 décembre 1989 à l'École Polytechnique de
Montréal. Le 6 décembre, nous pleurons la perte de toutes les femmes qui
meurent à la suite de violence masculine. Fondation des victimes du 6 décembre 6
décembre 2000 Une
quarantaine de femmes et d'hommes, portant des rubans blancs à la boutonnière,
se sont rassemblés, mercredi soir, sur la place du Québec à Paris, en mémoire
de 14 jeunes femmes tuées lors du "massacre de Polytechnique", il y a
onze ans au Canada, a constaté l'AFP. Quatorze roses blanches ont été déposées
au pied de la fontaine sur cette place de Saint-Germain-des-Prés, pour chacune
des victimes, 13 étudiantes et une employée, assassinées le 6 décembre 1989
à Montréal par un homme qui avait crié "je hais les féministes" en
tirant avec un fusil-mitrailleur. Il portait sur lui une liste de femmes connues
qu'il voulait aussi assassiner. Il s'agit de "ne pas oublier ce crime
machiste", ont déclaré les participants, écrivains, chercheurs et féministes.
Les députées Roselyne Bachelot (RPR) et Yvette Roudy (PS), qui avaient appelé
à ce rassemblement, étaient retenues à l'Assemblée nationale. Tous les
manifestants arboraient un ruban blanc, symbole de protestation contre les
violences (verbales, physiques ou sexuelles) faites aux femmes. Ce
phénomène a concerné plus d'1,5 million de femmes en France en 1999, selon
une enquête nationale présentée le matin même par la secrétaire d'Etat aux
Droits des femmes, Nicole Péry. Mme Péry a précisé que cette première étude
nationale sur le sujet était publiée le 6 décembre en mémoire du massacre de
1989 et qu'elle avait lancé récemment en Europe la "campagne du ruban
blanc", initiée par des hommes au Canada, au titre de la présidence
francaise, avec la commissaire européenne aux Affaires sociales Anna
Diamantopoulou et la présidente de la commission des Droits des femmes au
Parlement européen, la Suédoise Maj-Britt Theorin. ------------------------------------ MONTREAL,
6 déc (AFP) Le
Canada a rendu hommage mercredi à 14 jeunes femmes canadiennes abattues il y a
11 ans à Montréal par un anti-féministe, lors de différentes cérémonies au
cours desquelles des avocats ont appelé à une prévention accrue des violences
envers les femmes. "En 1989, la réalité brutale de la violence à
l'endroit des femmes a pris un sens nouveau lorsque que nous avons compris qu'un
groupe merveilleusement diversifié de jeunes Canadiennes pleines de talent
avaient été tuées parce qu'elles avaient une chose en commun : elles étaient
toutes des femmes", a rappelé dans un communiqué le Premier ministre Jean
Chrétien. La journée de souvenir du 6 décembre, déclarée au Canada Journée
nationale de commémoration et d'activités concernant la violence dirigée
contre les femmes, vise à "renforcer notre volonté de mettre fin à la
violence entre les sexes", a-t-il ajouté. A Montréal, une cérémonie
s'est tenue sur la Place du 6 Décembre 1989 où a été érigé l'an dernier un
monument à la mémoire des victimes. D'autres commémorations ont été organisées
notamment à Toronto et Halifax. En 1989, Marc Lepine, 25 ans, avait tué 14
femmes et en avait blessé 13 autres lors d'une fusillade qui avait duré 20
minutes. Il s'était suicidé immédiatement après, laissant une lettre dans
laquelle il soulignait sa haine des femmes et des féministes. ------------------------------------ Violence: plus d'1,5 million de
femmes concernées en 1999 Plus
d'1,5 million de femmes en France ont été confrontées à une situation de
violence - verbale, physique ou sexuelle - en 1999, a déclaré mercredi la secrétaire
d'Etat aux Droits des femmes, Nicole Péry, en présentant l'Enquête nationale
sur les violences envers les femmes. Les
dix femmes ministres ont arboré mercredi après-midi dans l'hémicycle de
l'Assemblée nationale un ruban blanc en signe de solidarité avec les femmes
victimes de violences. "Imagine-t-on
des hommes se faire siffler par un groupe de femmes dans la rue, l'oeil humide ?
A-t-on déjà entendu une patronne parler à son collaborateur de sa divine
cambrure ? Combien de maris violés par leurs épouses ? Les résultats de l'étude
nationale lancée par Nicole Péry, secrétaire d'Etat aux Droits des femmes,
sont éloquents, sinon exemplaires. L'agression commence par des riens et finit
par l'horreur. Une
centaine de personnes ont accueilli mardi Teresa Moreno Maya, alias
"Tani", devenue un symbole de la lutte contre la violence conjugale,
à sa sortie de prison près de Madrid, où elle a passé six semaines avant d'être
graciée. Accueillie par ses quatre enfants, le maire de Rivas-Vaciamadrid, dans
la banlieue de la capitale espagnole, des amis, des représentants
d'associations de défense des droits de la femme et de nombreux journalistes,
"Tani" a fondu en larmes à sa sortie de prison. Elle avait été
condamné à 14 ans de prison pour avoir tué, en avril 1995, son mari qui la
maltraitait depuis de longues années. "Tani" affirmait avoir tiré un
coup de feu sur son mari en situation de légitime défense, lors d'une nouvelle
dispute. |