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Colloque sur la prévention de la violence
27-28 octobre 1999

Programme des ateliers

ATELIER A-1.1

Apprendre la démocratie. Une piste alternative à la violence Martine Sabourin, enseignante au primaire à la CS Le Royer

Il a été démontré que la création d'environnements coopératifs et de soutien à l'école a un effet positif sur le bien-être social et psychologique des élèves. Pour ce faire, un choix pédagogique est suggéré lors de cet atelier pour contrer l'exclusion et les rapports d'inégalité et former à des habiletés qui feront l'éducation du citoyen actif et responsable. Au cours de cet atelier, l'animatrice, co-auteure du livre « Apprendre la démocratie », invite les participantes et participants à l'accompagner dans une démarche en vue d'initier les élèves à la démocratie par le moyen de l'approche coopérative. Celle-ci propose de vivre la classe sous le signe de la responsabilité et des interdépendances. Un contenu notionnel est également proposé pour un apprentissage de la démocratie à l'école.

ATELIER A-1.2

La trousse de prévention de la violence à l'école secondaire de la Fondation Docteur Philippe-Pinel
Dominique Richard, directrice générale, Fondation Docteur Philippe-Pinel

Conçue à partir d'une approche écologique de la prévention de la violence, cette trousse est un outil pédagogique à l'intention de tous les acteurs de l'école secondaire. Elle offre tout le matériel d'animation nécessaire à la réalisation du bilan de la violence dans l'école, de même qu'à la mobilisation de l'équipe-école dans l'élaboration et la réalisation d'un plan d'action. La trousse offre également un plan de mesure d'urgence et un scénario pour organiser une semaine de prévention de la violence. Les participants auront l'occasion d'être sensibilisés à l'approche de la Fondation et ils pourront consulter le contenu de cette trousse.

ATELIER A-1.3

La banalisation de la violence
Nancy Guberman, CINBIOSE

Cette étude vise à décrire comment la violence est banalisée dans beaucoup de milieux de travail. L'étude s'attarde aux différentes expressions que prend la banalisation de cette violence et aux facteurs qui contribuent à cette banalisation, ainsi qu'aux stratégies employées par les femmes pour faire face à la violence.

ATELIER A-1.4

Le harcèlement sexiste et sexuel
Gisèle Bourret, responsable du Comité de la condition des femmes à la CEQ

Le harcèlement sexiste et sexuel comme forme spécifique de violence : en quoi consiste-t-il? Le point sur les difficultés qui se posent actuellement sur l'acheminement des plaintes (CSST, Commission des droits de la personne, etc.)

ATELIER A-1.5 (annulé)
(REMPLACÉ PAR L'ATELIER B-2.8)

Menaces : Comment réagir?
Pierre Gendron, criminologue, chef du département de criminologie  et Dr Renée Roy, psychiatre, directrice, programme d'études spécialisées, Institut Philippe-Pinel de Montréal

On a souvent tendance à minimiser l'importance des menaces. On les croit sans conséquences. Pourtant, dans l'univers des manifestations de violence, les menaces constituent un phénomène central, pour deux raisons :

  • d'abord, les menaces sont les plus fréquentes manifestations de violence

  • de plus, elles constituent presque toujours le premier maillon de la chaîne de la violence

Nous suggérerons dans cet atelier une philosophie d'interventions face aux menaces.

ATELIER A-1.6

La perception de la violence de la part des membres des Conseils d'établissement
Michel Janosz - CRIRES

Cette communication présente les résultats d'une enquête sur la perception de la violence en milieu scolaire réalisée auprès de 1200 membres des conseils d'établissement de 148 écoles primaires et de 38 écoles secondaires régulières montréalaises. Dans un premier temps, nous présenterons les résultats pour les écoles primaires et secondaires en faisant ressortir la convergence, mais aussi les divergences de perceptions. Dans un second temps, nous décrirons comment les résultats de cette enquête ont été reçus dans le milieu et discuterons des causes et des conséquences possibles des écarts de perception et des pistes d'interventions qu'offrent ce type de constatation.

ATELIER A-1.7

Les comportements délinquants chez les adolescents et les lois qui les encadrent 
Cécile Toutant, présidente, Fondation Docteur Philippe-Pinel - criminologue, responsable du programme pour adolescentes et adolescents

Dans quel sens évolue la délinquance chez les jeunes garçons et les jeunes filles : mythes et réalité? Les lois qui encadrent les jeunes sont-elles connues d'eux et des professeurs? Quels changements la nouvelle loi risque-t-elle d'apporter dans notre pratique?

ATELIER A-1.8

Modèle d'intervention en rapport avec la violence masculine
Rudolf Rausch, psychologue, formateur consultant

L'atelier présentera un cadre pour comprendre la dynamique sociale et individuelle ainsi que les raffinements de la violence masculine envers les femmes. Un survol comparatif des modèles d'intervention interpellera les participantes et participants à identifier des pistes d'action possible.

ATELIER A-2.1

Les outils d'intervention du syndicat pour contrer le harcèlement et la violence psychologique au travail
Francine Lamy, avocate, Étude Grondin, Poudrier, Bernier

Il est juste et raisonnable de vouloir travailler sans subir de harcèlement ou de violence psychologique. Le syndicat peut intervenir pour assurer à ses membres des conditions de travail justes et raisonnables et la protection de leur dignité au travail. La conférencière identifiera les fondements juridiques de l'intervention syndicale et proposera des stratégies d'action.

ATELIER A-2.2

Agir à l'école contre la violence et le sexisme
Pierre H. Tremblay, médecin-conseil, Direction de la santé publique de Montréal-Centre et CECOM de l'Hôpital Rivière-des-Prairies - Jean Bélanger, agent de recherche, Direction de la santé publique de Montréal-Centre

Agir à l'école contre la violence et le sexisme qui comprend un document vidéo de 41 minutes et un guide d'intervention de 54 pages, veut non seulement proposer aux écoles primaires un certain nombre d'activités et de programmes visant à promouvoir des conduites pacifiques et égalitaires mais aussi donner des pistes de réflexion sur les principales étapes à franchir pour entreprendre et réussir une action de prévention.

Cet atelier permettra aux participants de prendre connaissance du contenu du guide d'intervention et du document vidéo qui sera présenté intégralement. Par la suite, un échange sur les principaux facteurs de succès liés à l'implantation d'une intervention visant la réduction ou la prévention de la violence et du sexisme en milieu scolaire aura lieu.

ATELIER A-2.3

Les différentes pathologies sexuelles à l'adolescence
Martine Jacob, criminologue, Centre de psychiatrie légale de Montréal

Au cours des dernières décennies, la problématique des abus sexuels commis par les adolescents a retenu l'attention de nombreux intervenants. On estime aujourd'hui que les adolescents sont responsables d'environ un tiers de l'ensemble des abus sexuels commis chaque année au Canada. Qui sont donc ces adolescents? S'agit-il d'un phénomène d'exploration sexuelle normale à l'adolescence ou du début d'une carrière criminelle? Comment peut-on comprendre davantage ce type de comportement et que peut-on faire dans le cadre scolaire lorsqu'on est confronté à cette problématique?

ATELIER A-2.4

Les agressions au travail : est-ce que les travailleurs et travailleuses sont confrontés à la même réalité?
Katherine Lippel, professeure à l'UQAM

Cette recherche analyse 152 décisions des Bureaux de révision de la CSST et de la Commission d'appel en matière de lésions professionnelles. Elle porte sur les différences entre les situations décrites par les hommes et par les femmes quant à la nature de l'agression, à ses auteurs, à ses conséquences et à son traitement par les instances appelées à décider.

ATELIER A-2.5

L'école est-elle responsable de la violence?
Antoine Baby, CRIRES

Une conception justicière de la violence fait qu'on met trop de temps à essayer de trouver le coupable et pas assez à comprendre de quels phénomènes sociaux la violence est-elle le symptôme. On accuse. C'est l'école. Non, c'est la télé. Non, ce sont les jouets de guerre. Et voilà qu'on songe maintenant à envoyer l'ordinateur au banc des accusés. Ça va donner quoi? Vaudrait mieux essayer de comprendre ce qui s'exprime à travers diverses manifestations de violence. On ne peut pas s'attaquer de la même façon à la violence de Littleton, à celle de Chambly, à la violence suicidaire ou à celle des règlements de compte. C'est sous cet angle que l'atelier abordera la question.

ATELIER A-2.6

Le droit à la vie, à la liberté, à la sûreté et à l'intégrité de sa personne en vertu des Chartes des droits et libertés
Daniel Hubert, vice-président de la Ligue des droits et libertés et Marcel Duhaime, conseiller CEQ et Fondation Léo-Cormier

Une valeur fondamentale à mettre au premier plan dans une campagne d'éducation publique pour contrer la violence : le droit qu'a chacun d'être respecté dans sa personne physique, c'est-à-dire le droit à son intégrité personnelle, à sa liberté... C'est ce que promeuvent la Déclaration universelle des droits de l'homme et les chartes canadienne et québécoise des droits et libertés.

ATELIER A-2.8

Est-ce que les enseignants sont plus victimisés que les autres travailleurs?
Richard Lusignan, Ph. D, criminologue, Institut Philippe-Pinel

À partir des données empiriques, provenant des enquêtes américaines de victimisation, il devient possible de tracer le profil de victimisation pour chacune des occupations du monde du travail. Ceci en rapport à cinq types de crimes (voie de fait, vol qualifié, vol par effraction, vol simple, vol d'auto).

À l'intérieur du cadre de la présentation, nous insisterons :

  • sur les corps d'emploi les plus et les moins victimisés;

  • sur le positionnement relatif des enseignants des différents ordres d'enseignement;

  • nous élaborerons des hypothèses explicatives qui pourront servir de base aux échanges avec les participants à cet atelier.

ATELIER B-1.1

Contrer la violence par des moyens concrets et transférables
Hélène Asselin, enseignante en milieu-ethnique, orthopédagogue

Cet atelier a pour but l'enseignement de moyens efficaces pour faire face aux conflits, pour susciter l'expression de soi, l'acceptation et le soutien des pairs. Nous élaborerons la bille magique, les anges de la cour et le conseil de coopération.

ATELIER B-1.2

Le harcèlement sexuel... c'est par une joke!
Daniel Courchesne, enseignant à la polyvalente de Ste-Thérèse

Cet atelier portera sur une expérience d'utilisation, avec des élèves de l'école secondaire, du dépliant « Le harcèlement sexuel...c'est pas une joke! » : animation en classe, réactions des jeunes, portée de cette expérience

ATELIER B-1.3

La prévention de la violence en milieu de travail
Nicole Lepage, Marc Chantigny, conseillère et conseiller à la CEQ et Roger Fortier, conseiller au SEUAT

Vers l'obtention de mécanismes de prévention ou quels sont les paliatifs à la structure des comités santé et sécurité? Les éléments d'un programme de prévention. Les recours possibles en regard des dispositions des lois (Loi sur la santé et la sécurité du travail, Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles). Une expérience-terrain en Ungava et Abitibi-Témiscamingue.

ATELIER B-1.4

La violence psychologique : représentations, essai de définition et enjeux liés à l'intentionnalité
Michèle Clément, CLSC Haute-Ville,
Jocelyn Lyndsay, équipe VICTOIRE du CRI-VIFF, Université Laval, Solange Cantin, équipe VICTOIRE du CRI-VIFF, Université de Montréal

À partir des résultats d'une recherche empirique qui a exploré les représentations de la violence psychologique exprimées dans le discours de conjoints violents et de leur conjointe, cet atelier permettra de discuter d'une définition de la violence psychologique et des problèmes soulevés par la notion d'intentionnalité contenue dans cette définition.

ATELIER B-1.5

La violence dans les relations amoureuses des jeunes de niveaux secondaire et collégial
Francine Lavoie, professeure, École de psychologie, Université Laval, Québec, conceptrice du programme Viraj

Programme de prévention de la violence dans les relations amoureuses des jeunes. Ce programme a été diffusé auprès des jeunes de l'école secondaire. Quels en sont les effets et que reprendre de cette formule au niveau collégial?

ATELIER B-1.6

Les principes d'intervention de l'approche-milieu en matière de violence chez les jeunes
Andrée Duval, CSDM et Michel Janosz, CRIRES

Cette communication présente le modèle théorique, les stratégies utilisées et les étapes à suivre pour aider une école à élaborer un plan d'action efficace pour prévenir et contrer la violence. L'accompagnement offert à l'école consiste à amener les intervenants scolaires, les élèves, les parents et les partenaires à prendre conscience de leurs forces et de leurs limites ainsi que des convergences et des divergences de perceptions à l'égard de la nature et l'ampleur de leurs problèmes, à revoir et analyser les actions déjà en place et à déterminer un plan d'action qui intègre des actions à court, moyen et long terme.

ATELIER B-1.7

Les divertissements à caractère violent (niveaux primaire et secondaire)
René Caron, TROP. (Travail de réflexion pour des ondes pacifiques)

La télévision influence les enfants. Les jeux vidéos leur servent de simulateurs de meurtres. La désensibilisation des jeunes coûte cher à la société et elle entraîne une détérioration des rapports qu'ils entretiennent entre eux. L'école peut développer le sens critique des jeunes, captiver leur attention et mobiliser leurs énergies pour réduire la violence télévisuelle. Comment?

ATELIER B-2.1

Les Écoles vertes Brundtland et la prévention de la violence
Martine Chatelain (AP Lignery), Éric Laroche (SE du Lac-St-Jean), Florido Levasseur (SE Grand-Portage)

Les EVB constituent un réseau d'établissements qui forment leur personnel de façon continue et qui mobilisent les élèves dans des actions pour construire un monde écologique, pacifique et solidaire. Quelles sont les principales actions pacifistes inscrites au calendrier des EVB pour l'année en cours? Comment cette culture scolaire se vit-elle concrètement au primaire et au secondaire? Comment devient-on EVB? Quelles sont les implications pour le personnel, les élèves et les parents? Comment le climat d'apprentissage se trouve-t-il amélioré? Comment impliquer le conseil étudiant et le conseil d'établissement?

ATELIER B-2.2

Le trouble déficitaire d'attention : un facteur significatif de violence?
Michel Parisien, PH. D, psychologue, Institut Philippe-Pinel

Le trouble déficitaire d'attention (TDA) présente une incidence importante dans l'enfance et, puisqu'il a une base neurochimique clairement établie, il se perpétue à l'adolescence et à l'âge adulte dans la majorité des cas. L'absence d'intervention continue, dès l'âge scolaire, amène souvent des difficultés psychologiques de toutes sortes. Et si le TDA est accompagné, dans l'enfance, d'hyperactivité (TDA-H), il s'avère l'un des plus puissants prédicateurs de délinquance et de violence à l'adolescence.

Dans cet atelier, le participant sera sensibilisé à la réalité symptomatologique du TDA et à ses bases neurochimiques ainsi qu'aux diverses modalités d'intervention : cognitive, éducative, psychologique, psychopharmacologique. Mais il faut pour cela laisser de côté ses préjugés sur la médication et assouplir le « moule » éducatif actuel en diversifiant les stratégies d'enseignement. C'est tout un programme!

ATELIER B-2.3

Solutions des jeunes au sexisme et à la violence (niveaux primaire et secondaire)
Jacques Brodeur, conseiller en éducation pour un avenir viable à la CEQ

Initiée par le Conseil syndical de la région de Québec, cette activité d'écriture est un exercice original où les élèves du primaire et du secondaire s'entraînent à solutionner des problèmes fictifs inspirés de l'actualité des derniers mois. Plus de 2000 élèves y participent chaque année et une soixantaine d'auteures et auteurs viennent présenter leurs solutions devant les médias. Étudier le problème de la violence, c'est bien. Entraîner les jeunes à la prévenir et à la contrer, c'est mieux.

ATELIER B-2.4

Comment réagir en situation de crise à l'école?
Daniel Mayer, Yvon Martin, enseignants en adaptation scolaire, école Guy-Vanier, Institut Philippe-Pinel de Montréal

Les enseignants de l'école secondaire Guy-Vanier de l'Institut Philippe-Pinel de Montréal ont développé au fil des ans des moyens efficaces pour faire face aux différentes situations de crise dans une classe. Confrontés à des jeunes dont les difficultés de comportements mènent souvent à la violence, ils nous feront partager leur expérience en abordant entre autres, la question de l'expulsion et de ses conséquences, et de toute l'importance de la prévention dans les gestes au quotidien.

ATELIER B-2.5

Programme d'intervention de groupe auprès de jeunes exposés à la violence conjugale
Ann Pâquet, professeure à l'École de service social de l'Université de Montréal

Enfants exposés à la violence conjugale : besoins, dépistage et intervention psychosociale. Les conséquences pour les enfants d'être exposés à la violence conjugale et comment une intervention de groupe peut les aider.

ATELIER B-2.6

« Moi violent? Mais voyons donc! » (niveau primaire)
Johanne Arseneault, TROP

Les élèves du primaire sont convaincus que la violence existe..., ailleurs. L'approche utilisée ici permet aux élèves de faire leur bilan personnel, de prendre conscience de leur accoutumance et de prendre des mesures pour, avec leurs pairs, pour la réduire.

ATELIER B-2.7

Briser les chaînes, suis-je concerné?
Martin Denis, coordonnateur du programme Après-Coup, un éducateur (CJM), une enseignante (milieu scolaire)

Les participants seront sensibilisés à l'approche et aux principaux éléments du programme de prévention de la violence et de la promotion des comportements pacifiques d'Après-Coup. Ce programme s'adresse à des jeunes de 12 à 18 ans. Il y sera traité des divers impacts observés dans le milieu et des effets ressentis auprès des différents acteurs impliqués.

ATELIER B-2.8
(REMPLACÉ PAR L'ATELIER A-2.7)

Prévenir l'inadaptation, et en particulier la violence, par le développement des habiletés sociales : les programmes de Brindami et de Fluppy
Claire Gascon Giard, MPsed, directrice-adjointe, Centre de Psycho-Éducation du Québec

Les études prédictives nous ont donné des indications fort judicieuses sur les pistes d'intervention à privilégier pour prévenir l'inadaptation, et en particulier la violence chez les jeunes enfants. Cet atelier illustrera l'application concrète des résultats d'études longitudinales, entreprises au Québec, à travers des programmes d'intervention conçus par le Centre de Psycho-Éducation du Québec en association avec l'équipe du GRIP. Les programmes de développement des habiletés sociales de Brindami (2-4 ans), de Fluppy (préscolaire, 1re année) ainsi que ceux de 2e, 3e, 4e, 5e et 6e années y seront présentés.

 


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