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Ardecom 2013 - Historique
Ardecom - La contraception masculine - Guide pratique
- Méthodes: la contraception hormonale masculine (CHM) et la
contraception masculine thermique(CMT).- Depuis les années 2000, la
vasectomie est légalisée en France. Cependant, geste simple ne
nécessitant pas d’hospitalisation, elle reste marginale dans notre pays
(< 1 % des hommes) alors qu’elle est beaucoup plus courante dans les
pays anglo-saxons : au Royaume uni et aux Pays-Bas, 15 à 20 % des hommes
ont recours à la vasectomie. Ce nombre est encore plus important au
Canada. En Allemagne, il y a 50 000 vasectomies par an.
http://www.contraceptionmasculine.fr/
Historique d’Ardecom - ardecom (at) bbox.fr
http://www.contraceptionmasculine.fr/historique-dardecom/
Ardecom
(Association pour la recherche et le développement de la contraception
masculine) - Après une longue hibernation, Ardecom est réapparue en 2013
Contacts : Pierre Colin, Ardecom 06 07 43 33 94
https://www.planning-familial.org/
Permanence contraception masculine - Planning Familial 75 – 10
rue Vivienne – 75001 Paris
www.planning-familial.org
Le boulocho expose les testicules à une température de 36,5°C,
respectant ainsi le métabolisme cellulaire. Une durée de 15h/j garantit
la contraception de n’importe quel homme utilisant le boulocho
puisqu’elle permet à coup sûr de passer sous les seuil de stérilité de 1
million de spermatozoïdes par millilitre de sperme.
http://boulocho.free.fr/
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HISTORIQUE d'Ardecom
Dans la mouvance des années 70, en lien avec l’existence
des groupes féministes, des groupes de paroles d’hommes se sont
constitués un peu partout en France.
Ces hommes avaient envie de se retrouver sous un autre mode que celui
habituel des hommes (joutes verbales, connivence dans l’alcool, …).
Les discussions permettaient de remettre en cause les clichés, les
pratiques, les modes de relation, dans lesquels ils se sentaient
enfermés et mal à l’aise. Là, ils pouvaient parler de ces images
imposées par la société, de leur(s) sexualité(s), de leurs désirs, de
leurs relations aux femmes, de leurs relations entre hommes, de la
paternité… et de la contraception. Un journal fut créé : « Pas rôles
d’homme ».
Quelques uns d’entre eux avaient été confrontés (douloureusement) aux
avortements de leurs partenaires.
La remise en cause de leur statut d’homme dans une société patriarcale
passait aussi par le partage des tâches domestiques et familiales, par
le refus d’être des « mâles » producteurs, productifs et performants et
par une autre approche de leur corps et de leur sexualité.
Les échanges n’étaient pas que des discussions théoriques mais
relevaient de l’intime et débouchaient sur des changements des pratiques
dans leur quotidien.
La question de la contraception, du partage des rôles, des
responsabilités et des risques dans la sexualité constituait un thème
récurrent. Et méritait un passage à la pratique, au-delà de
l’investissement dans la contraception des partenaires, de la capote, du
retrait.
A cette époque, en France, nous étions confrontés au rejet du caoutchouc
comme pratique contraceptive et la vasectomie était encore interdite.
À Paris, un groupe d’hommes décida de passer à la pratique et, après
quelques recherches, ils rencontrèrent Jean-Claude Soufir, médecin
endocrinologue, diabétologue (et militant).
Avec lui, ils décidèrent de commencer une expérimentation dans laquelle
ils tenaient à être acteurs et non « cobayes » de contraception
hormonale masculine, à partir de produits vendus en pharmacie, utilisés
en association.
Afin de partager cette expérience avec d’autres hommes, ils décidèrent
de créer l’Association pour la Recherche et le Développement de la
Contraception Masculine (ARDECOM).
Un article dans Libération sur cette expérimentation permit à des
dizaines d’hommes en France, appartenant à des groupes de parole
d’hommes ou seuls, de rejoindre ARDECOM et de constituer des groupes
locaux qui se contraceptèrent en prenant contact localement avec des
médecins qui acceptaient de les suivre.
À partir de 1979, ARDECOM réunit, durant une petite dizaine d’années,
environ 200 adhérents.
Une centaine d’hommes se sont contraceptés par la méthode hormonale ou
par la chaleur. Cette dernière méthode a été mise au point par le groupe
de Toulouse, autour du Dr Roger Mieusset.
À l’occasion de 2 rencontres annuelles, joyeuses et festives, une
cinquantaine de membres d’ARDECOM échangeaient sur leurs
expérimentations et poursuivaient les discussions sur les thèmes évoqués
dans les groupes.
L’association reprend force et vigueur en 2012-2013 à partir des groupes
de paroles encore actifs, de la sortie du livre de J-C
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Communiqué
de Presse - 14 octobre 2013
La contraception : au masculin aussi !
« Ça faisait longtemps qu’on s’était décidé pour la vasectomie, mais
j’ai mis des mois à trouver un médecin qui accepte »
« Je croyais qu’elle prenait la pilule, mais c’est vrai, je ne lui avais
pas demandé »
La contraception est un droit fondamental et universel
des femmes et des hommes pour vivre une sexualité libre et épanouie. La
maîtrise de la fécondité est un enjeu majeur pour l'égalité entre les
femmes et les hommes, mais se conjugue souvent au féminin, même si des
méthodes comme le coït interrompu (ou retrait)- à l’efficacité
contraceptive très limitée- ou le préservatif masculin sont utilisées
par des millions d’hommes depuis fort longtemps.
Or des méthodes de contraception « modernes » existent et sont
accessibles aujourd'hui en France.
- Depuis 20011, la vasectomie est légale en France, même s’il est
difficile d’y accéder. Ce geste simple, sans hospitalisation, reste
marginal et concerne moins de 1% des hommes. Elle est beaucoup plus
courante dans les pays anglo-saxons comme le Royaume-Uni et les Pays-Bas
où 15 à 20% des hommes y ont recours. Quant à l’Allemagne, 50 000
vasectomies sont pratiquées par an.
- La contraception hormonale masculine reste très confidentielle.
Seulement deux médecins hospitaliers, la prescrivent en France, malgré
un protocole validé par l'OMS et expérimenté sur 1500 hommes depuis
presque 30 ans. La quasi-totalité des médecins pensent que cette
contraception masculine est encore du domaine de l’expérimentation et
qu’elle ne peut être diffusée ou prescrite.
- La contraception masculine thermique3, elle aussi mise au point il y a
une trentaine d'années, est prescrite uniquement au CHU de Toulouse
Alors, oui, la contraception masculine existe aujourd'hui
en France. Les freins et les idées reçues sont autant du côté des
médecins que des hommes et des femmes très mal informés : peur de la
perte de statut, remise en cause de la fertilité et même de la «
virilité ». Le combat n’est pas encore gagné !, Contraception masculine
et contraception féminine n’ont pas à être opposées l’une à l’autre.
Elles font partie intégrante du choix des personnes, femmes et hommes
et/ou des couples.
Favoriser un véritable choix en matière de contraception, c’est :
- Promouvoir l’ensemble des moyens de contraception pour toutes et tous,
à travers des campagnes d’information grand public sur la contraception
qui intègrent aussi la contraception masculine
- Donner une place à ce mode de contraception dans les formations
initiales et continues des professionnels de santé
- Aussi donner accès à l’éducation à la sexualité à tous les jeunes : la
contraception concerne autant les filles que les garçons, et ce n’est
qu’en travaillant sur les rapports sociaux de sexe, que nous pourrons
lever les freins de part et d’autre, sur l’acceptabilité et la diffusion
de la contraception masculine comme féminine.
- Enfin permettre sa diffusion sur les territoires, à travers les
réseaux contraception en région, défendus par Le Planning Familial, qui
intègrent aussi des prescripteurs sensibilisés et formés à la
contraception masculine