PRIX NOBEL DE LA PAIX |
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---------------------- Violences 12fr_vio.htm ---------------------- |
A l'attention des Chefs d'Etats de Gouvernement Source: http://membres.lycos.fr/jecmaus/Appeal.html "Pour les enfants du Monde" Aujourdhui, dans chaque pays du monde, de nombreux enfants souffrent en silence
des effets et des conséquences de la violence. Les lauréats du Prix Nobel de la Paix Signataires : Nelson Mandela, le Dalaï Lama, Mère Teresa, Mikhaïl Gorbachev, Aung San Suu Kyi, Shimon Pérez, Yasser Arafat, Elie Wiesel, Mairead Corrigan-Maguire, Aldolfo Perez Esquivel, Desmond Tutu, LUNICEF, Carlos F. X. Belo, Oscar Arias Sanchez, Frederik W. de Klerk, Norman Borlaug, Joseph Rotblat, Betty Williams, Lech Walesa, José Ramos Horta. ------------------------------------------------ Le premier à avoir exprimé que la non-violence devrait être pratiquée par les enfants dans les écoles fût Tchich Nhat Hanh (1). Mme Marie-Pierre Bovy, membre de l'Arche de Lanza del Vasto et Présidente de l'IFOR (2) en 1996, a suggéré une "Année de la non-violence" lors d'une rencontre de ce mouvement; Mr Pierre Marchand, fondateur il y a 24 ans de "Partage avec les enfants du Monde", et délégué de l'IFOR auprès de l'UNESCO dans le cadre du programme pour promouvoir une Culture de la Paix, a voulu relever concrètement ce défi et organiser en conséquence une campagne mondiale. Ce dernier rencontra d'abord, à Belfast, Mme Mairead Corrigan-Maguire qui accepta immédiatement de prendre la tête de cette campagne. Un généreux donateur, qui veut rester anonyme, a permis de financer intégralement cette initiative. Sri Loganathan, l'un des leaders du Mouvement Gandhien et ami de Vinoba Bhavé, proposa de commencer la formation des enfants à la non-violence dès le Jardin d'Enfants. Le texte de l'appel fût rédigé dans un Village d'Enfants en Inde, par Pierre Marchand. Il se rendit ensuite à Calcutta. Mère Térésa, alitée après sa dernière opération, accepta immédiatement de signer cet appel. Troisième Prix Nobel de la Paix à s'engager : Mme Aung San Suu Kyi, qui a reçu longuement Pierre Marchand dans sa résidence très surveillée de Rangoon. Mairead Corrigan-Maguire et Pierre Marchand furent ensuite reçu à Washington par plusieurs personnalités dont le Dalaï Lama, puis au siège de l'ONU à New York par Mme Sorensen. M. Federico Mayor, Directeur général de l'UNESCO a accepté d'apporter son soutien à l'appel des Prix Nobel de la Paix, ainsi que Mme Carol Belamy, Directrice générale de l'UNICEF et Mme Hildegard Goss-Mayr, Présidente d'honneur de l'IFOR. Pour résumer, dès la première minute le consensus fut général. Aujourd'hui tous les Prix Nobel de la Paix (à l'exception de ceux qu'il n'a pas encore été possible de contacter) ont signé. Une lettre a été adressée à tous les Chefs d'Etat et de Gouvernement, à la fin du mois de Mai 1997, leur transmettant l'appel des Prix Nobel de la Paix et la proposition de résolution ci-jointe. Si cette résolution est adoptée et votée par l'Assemblée Générale des Nations Unies, comme nous l'espérons, il ne s'agira que d'une première étape. Le travail véritable commencera alors, pour que les bonnes intentions gouvernementales se transforment, dans chaque pays, en mesures concrètes. Comme nous l'avons déjà spécifié, l'éducation est notre maître-mot. Elle nourrit la Culture. C'est un processus interactif qui commence dès les premiers instants de la vie. Nous savons d'ores-et-déjà pouvoir compter sur le soutien de plusieurs centaines d'organismes pour mettre en place, dans chaque pays, des programmes adaptés à la Culture et aux conditions de vie des enfants, des jeunes et des adultes. Parmis ces organismes : le Serpaj d'Amérique Latine, le mouvement des Peace People en Irlande, le Mouvement Social au Liban, Compartir au Honduras, l'ASSEFA en Inde, House of Grace en Israël, Milijuli au Népal, et surtout l'IFOR. Fondé en 1915, l'IFOR est le plus ancien organisme de formation à la non-violence ; il a accepté de prendre en charge l'année 2000 et la décennie 2000-2010. Il compte des branches dans plus de quarante pays, réunit des milliers de femmes et d'hommes engagés dans la non-violence, il coordonnera les mesures nécessaires avec les Organismes, les Gouvernements, les éducateurs et les artistes dans tous les continents. Enfin, l'UNESCO et l'UNICEF se sont également engagés
à intégrer l'esprit et l'objectif de cet appel dans leur programmes. Le soutien de l'UNESCO à l'appel des Prix Nobel de la Paix En visite officielle en Inde, à l'occasion du 50ème anniversaire de la mort de Gandhi (30 janvier 1998), le Directeur général de l'UNESCO, Fédérico Mayor, a exprimé dans une déclaration son attachement aux idéaux incarnés par le Mahatma Gandhi. En participant, avec le Président K.R. Narayanan, le Premier ministre, Inder Kumar Gujral et de nombreux autres responsables indiens, à la commémoration à New Delhi du 50ème anniversaire de l'assassinat de l'apôtre de la non-violence, le Directeur général a tenu à souligner : "Le message du Mahatma Gandhi reste vivant et plus actuel que jamais. Il est universel". Voici le texte de la Déclaration du Directeur général de l'UNESCO : "Nous commémorons aujourd'hui le tragique décès du Mahatma Gandhi et nous célébrons sa contribution non seulement à la libération de l'Inde mais aussi aux progrès de l'humanisme dans le monde entier. Le message du Mahatma Gandhi reste vivant et plus actuel que jamais. Il est universel. Par son merveilleux exemple, le Mahatma Gandhi a montré qu'il était possible de lutter contre l'injustice tout en respectant la vie, les droits, l'intégrité et la dignité de l'adversaire. Il a montré que son concept de non-violence ne signifie pas passivité et indifférence, mais au contraire - action forte, créative et courageuse, engagement quotidien et radical dans la lutte contre les fléaux qui accablent la communauté humaine. Aujourd'hui encore, le Mahatma Gandhi nous enseigne que la tolérance est en accord avec les plus hautes aspirations de l'humanité. Pas de docilité, mais aussi pas de violence, pas de terreur. Accepter la diversité - qui est notre principale richesse - signifie accepter la réalité. Partager les mêmes valeurs fondamentales constitue notre futur. L'humanité est plurielle par nature et si nous voulons survivre et nous développer, nous devons apprendre à vivre ensemble et dans la non-violence. En ce 30 janvier 1998, alors que nous célébrons la mémoire du Mahatma Gandhi, apôtre de la non-violence, nos pensées vont aussi à deux autres grandes figures de ce siècle, le Dr Martin Luther King et Mère Térésa. Compte-tenu de son mandat spécifique au sein des Nations Unies, l'UNESCO participe pleinement à la commémoration d'aujourd'hui et ma présence au Samadhi (profonde méditation) du Mahatma Gandhi, à New Delhi, témoigne de cette implication. A cette occasion, pour manifester notre attachement aux idéaux incarnés par le Mahatma Gandhi et pour continuer à contribuer à la transition de l'humanité d'une culture de guerre et de violence à une culture de paix et de non-violence, je suis heureux d'annoncer que le programme "Culture de la paix" de l'UNESCO s'appelle désormais programme "Culture de la paix et de la non-violence". L'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé
l'an 2000 Année Internationale pour une Culture de la paix. Nous espérons
que la première decennie du prochain millénaire sera consacrée à l'éducation
à la paix et à la non-violence, comme l'ont proposé les Prix Nobel de
la Paix, avec le soutien de l'UNESCO, des centaines d'ONG et des
milliers de personnes du monde entier. Nous espérons qu'au cours du
troisième millénaire, la sagesse de la non-violence et de l'amour, qui
est au cœur de toutes les religions, s'imposera partout dans le
monde". Biographies des Prix Nobel de la Paix signataires de l'appel
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