Revue TYPES - Paroles d’hommes n°6 - 1984
Débats et textes personnels : 

Gnôthi $auton, et réponse

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GNÔTHI $AUTON

A la suite de la parution du numéro 5, nous avons reçu une longue lettre d'Alain Parquet. Nous en avons choisi les extraits les plus importants. Mais cette lettre suscita bien des commentaires parmi les rédacteurs(trices) de ce numéro 6. Voici l'ensemble avec les réponses (1).

(...) J'essaie ici d'expliquer, selon moi, ce décalage si souvent constaté entre mes propres " problèmes " et préoccupations et ceux des partenaires désirées...

La radicalité au fond ne se choisit pas, elle s'impose, et seulement à certaines personnes. Autant le dire franchement, ce qui va suivre vient de ce que je ne peux pas " tout simplement " rencontrer des femmes jolies, sympas, avec qui il y aurait attirance réciproque et relation... sexuelle bien sûr. Je suis de ceux pour qui l'" évidence " de celle-ci est impossible, et croyez bien que je le regrette profondément et le considère non pas comme une qualité particulière, mais comme une sorte de fatalité qui m'attribua certains traits de caractère. La marginalité, en soi, ne m'intéresse pas, je la subis c'est tout. (...)

Il y a donc dissonance entre les exigences respectives que j'expliquerais par une différence d'identité tenant à notre différenciation sexuelle. (...)

Identité et matriarcat

(..} Nous ne devons pas oublier qu'en ce domaine c'est l'identité de l'individu avant toute chose, et non encore une fois des comptes que nous aurions à régler avec la société, qui est en jeu. Les réactions d'ordre politique et idéologique contre le sexisme et contre le couple traditionnel, qui ont leur raison d'être précisément au niveau de la société, peuvent aggraver les problèmes aigus d'identité sexuelle qui se posent à chacun de nous, si cela permet en fait d'y échapper. Cet aspect des soi-disantes " révolutions sexuelles " me semble vraiment très problématique car il peut laisser dans une très grave ignorance de soi-même. C'est pourquoi j'affirme a priori, quitte à en éprouver le bien fondé, l'irréductibilité d'une différenciation des sexes qui ne peut rester sans conséquences et qu'en tant qu'individu chacun doit assumer.

Ainsi c'est l'homme principalement qui fut porté de tous temps et en tous lieux à construire, à maîtriser, à conquérir, à créer, d'où découlent nos idéologies et notre monde actuels. Loin de la considérer comme désastreuse (mais il faut reconnaître là qu'un paradis est perdu), je pense que l'abolition de la société matriarcale, où l'espace entièrement occupé par la Mère était garant d'unité pour le groupe et pour les individus, confronta chacun à la division, à la contradiction, au désir, à la sexualité, à la mort, avec une radicalité nouvelle. Peut-être est-ce même la véritable raison, interne à l'être humain, de cette opération, et non quelque nécessité d'ordre économique ou idéologique plaquée de l'extérieur. (...)

Savoir ou pas...

(...) Il apparaît aussi que certaines préoccupations sont le propre de celle-ci beaucoup moins que de celui-là. Le savoir, le vouloir se sont toujours présentés comme des problèmes d'hommes, non nécessairement pour d'aliénantes raisons sociologiques qui oppresseraient les femmes, mais parce que celles-ci a priori ne " veulent " rien et, même préoccupées de s'instruire ou d'apprendre un métier, ne se soucient guère de " savoir ". Cela vaudrait évidemment aussi pour eux, qui ne s'en porteraient que mieux, si cette réalité ne s'imposait qu'ils y tiennent beaucoup plus que les femmes car quelque chose là les " travaille " et met en jeu leur identité.

Si une femme se montre généralement peu intéressée, pour elle-même, à ces catégories de comportements et de discours, c'est que le " savoir " (pour le vouloir c'est plus communément admis) ne va pas de soi et que ce sont elles dans leur propre identité qui nous le rappellent. Les hommes, comme on le sait, leur font payer très cher quelque chose. Mais il n'est pas certain que nous sachions analyser la domination de l'homme non comme cause mais comme conséquence, comme la réaction très violente à un aspect essentiel, sans doute plus pour l'homme que pour la femme en raison que ça le préoccupe davantage, du vécu intime de celle-ci que l'on nomme jouissance.

Ainsi il constate qu'une femme jouit en se passant d'un savoir et même en se passant de lui..., d'une jouissance dont il se sent entièrement dépourvu et qui lui échappe d'autant plus qu'elle lui est fort peu, voire pas du tout explicitée, formulée, " expliquée " par les intéressées elles-même, donc resituée dans un discours et récupérable comme savoir. (...)

Mais si les hommes ont le plus de raisons de se désoler à ce sujet, c'est parce que le " savoir " qu'ils se donnent, contrairement au " non savoir " féminin donnant lieu à ces fantasmes ancestraux si meurtriers pour les femmes, reste désespérément raccroché au sexe, comme dans les œuvres de Philippe Sollers, et qu'au lieu de leur assurer une possession, une... jouissance de la femme, il les réduit à cette misère de n'avoir pas de corps, qu'ils assument si mal (souvent aux dépens d'elle...) et qui les rend d'autant plus vulnérables à l'idée de perte et de mort.

Un homme pragmatiquement " cherche une femme ", dit-il. Comme le montre si durement le film d'Antonioni " L'identification d'une femme ", c'est pour se chercher lui-même et bien entendu ne pas se trouver. Il comptait sur l'évidence simple du rapport sexué entre deux êtres sexués pour trouver à travers la femme la compensation à ses manques et en premier lieu son manque à " être lui-même ". C'est dire les efforts déployés communément pour ignorer qu'une femme n'est pas ce qu'on croit et là où l'on croit, mais à dire vrai cette question reste secondaire, car ce n'est pas d'elle qu'il s'agit mais du désir de l'homme : avec quelque réconfort, celui-ci peut se dire qu'au moins il " désire " une femme.

Les femmes, aussi...

Or l'inexistence de ce rapport entre eux le renvoie à cette insupportable ignorance de lui-même qui ne le renvoie qu'à lui-même, d'où cette échéance inéluctable qu'il doive se préoccuper d'un certain savoir, sur lui-même, et d'en passer par la radicalité de la division et de la mort (cette exigence n'est pas purement intellectuelle puisqu'elle s'accompagne pour moi d'une psychanalyse). Il reste à se demander si, grâce à certains aspects, registres, " lieux " ou modes de l'expérience intime que connaissent les femmes et non les hommes, celles-ci peuvent se dispenser, même en partie, de ce savoir particulièrement incontournable pour l'homme, et ne pas se préoccuper d'une élaboration personnelle plus approfondie qui serait imposée par lui.

Selon moi il serait fort à propos. quand l'homme s'interroge sur lui-même, que les femmes s'avancent de la même manière dans leur propre problématique car tout ceci les concerne aussi et sans doute tout aussi radicalement.

(...) Dans une perspective égalitaire qui nous annonce le monde de demain (?), une femme est supposée désireuse et capable d'assumer la découverte d'elle-même et de son sexe, à la fois avec l'homme et sans l'homme ; et non plus se contenter d'attendre de celui-ci une reconnaissance de son identité de femme — comme dans cet univers où l'on dit " Une femme trouvera toujours à se marier " —, ni dans le pire des cas, s'échapper purement et simplement de toute reconnaissance.

Très franchement, et ce n'est pas le volontarisme féministe qui risque de me dissuader, il ne m'a jamais semblé qu'une femme ait envie de savoir, dans le sens dit précédemment, grand chose. L'explication la moins condamnable que je me donne pour la comprendre est qu'elle transpose trop aisément ce registre de non-savoir identifiable à la jouissance féminine dans ce tout autre domaine où la reconnaissance de soi-même, à un niveau pourtant essentiel, est en jeu, et où il n'y a plus de jouissance, hélas, que symptomatique de la névrose ! (...)

De la difficulté à perdre la maîtrise...

(...) Je devrais faire part concrètement de mon expérience, qui motive ces réflexions, mais ma lettre s'allongerait démesurément. Je dirais simplement que, selon ce qui compose pour moi une réalité bien peu gratifiante, j'appris avec quelle complaisance, accompagnée ou non de ravissement, une femme peut se satisfaire remarquablement de la passivité ou de l'esquive, étant incapable de se renvoyer à elle-même, ou encore à quel point le rôle masculin, que pourtant je ne récuse pas, m'accable lorsque m'incombe cette fonction traditionnellement dévolue à l'homme de savoir à la place de la femme ce qu'il y a à savoir. Il y aurait à dire sur cette violente tendance à la dérision qui se rencontre beaucoup plus qu'il n'y paraît extérieurement, et renvoie aux archétypes de l'Homme et de l'anti-Homme comme dans un règlement de comptes davantage fantasmatique qu'idéologique.

De nombreuses femmes cependant cherchent chez un homme non pas un maître mais quelqu'un auprès de qui elles sont toujours assurées de quelque chose, peut-être précisément d'une limitation à leur désir qui, en raison d'une méconnaissance d'elles-mêmes, ne va pas sans une angoisse sous-jacente.

Je constate donc que des traits de personnalité sont rédhibitoires pour un homme alors qu'ils ne le sont aucunement pour une femme : lui n'a pas droit à l'ambiguïté, à la complexité, est contraint de vouloir quelque chose, doit éliminer tout ce qui ne l'assure pas d'une image de sécurité et de certitude. En un mot il doit " se connaître lui-même ". En (presqu')aucun cas (il y a une, peut-être deux exceptions), je ne me sentis considéré dans mon identité propre, et ne trouvai en la femme le souci ni la capacité de cette considération qui supposerait réalisée sa reconnaissance d'elle-même.

Il est une autre manière, enfin, qui me touche beaucoup et vient d'une femme en qui je ressens particulièrement une identité de femme. Elle apprécie énormément les hommes qui se parent d'un savoir en négatif, de ce point où l'homme sait qu'il n'est pas homme, où il sait qu'il ne sait rien. . . (Ça existe ! ? Je n'en ai jamais rencontré NDLC) Elle rencontre là, c'est du moins mon interprétation car je ne m'en suis pas entretenu avec elle..., quelque chose de l'identité sexuelle, tant celle de l'homme que la sienne propre, qui est véritablement " su " et reconnu, dans un mode... disons de " bêtise ". Au-delà donc de toutes ces élucubrations nous voici rendus à l'essentiel : un homme peut être drôle, non violent et réconfortant et c'est au fond tout ce qu'on lui demande (J'allais le dire. NDLC) . Qu'une femme puisse aimer l'homme pour sa bêtise, c'est là au moins un motif de réconciliation... Et je voulais terminer sur cette note éclairante. Amicalement.

Alain Parquet

(l) Les titres et intertitres sont de la rédaction...

 

Réponses

Déjà cette phrase " Selon moi il serait fort à propos, quand l'homme s'interroge sur lui-même, que les femmes s'avancent de la même manière dans leur propre problématique car tout ceci les concerne aussi et sans doute tout aussi radicalement ", étrangement résonne avec tous ces propos (justement) de femmes (nombreuses...) tenus à des hommes (non moins nombreux...) collectivement ou individuellement depuis bien des années... Qu'il y ait des malentendus entre les hommes et les femmes est de l'ordre de l'évidence, mais celui-ci me semble de taille (?). Ce discours si fréquemment tenus par des femmes, de manière presque répétitive, retrouvé là dans la bouche d'un homme me surprend.

D'autant qu'un autre malaise plane à la lecture de ce texte. Au-delà du malentendu on trouve la peur, cette peur terrible de la (des) femme et de cette jouissance qui intrigue et obsède de n'être pas " maîtrisée " par des mots... Mais que se joue-t-il là pour un (?) homme et qu'est-ce qui lui échappe et le contraint à fuir ? Or, plutôt que de se questionner sur cette peur, A.P. retourne l'histoire, accusant les femmes de ne rien vouloir savoir d'elles-mêmes et surtout d'eux (de lui ?), les contraignant ainsi à se connaître eux-mêmes en dehors de toute aide de leur part. Mais quel maternage demande-t-il là ?

La question lancinante de ce texte/lettre est le problème de la mise en jeu de l'identité dans la relation à l'autre, avec en arrière-plan (précisément !) cette peur/attirance de la mort qui pourrait bien se cacher entre les cuisses des femmes...

Pour poursuivre sa logique, A.P. décide que les femmes auraient la chance extraordinaire d'être dispensées de devoir et vouloir savoir du simple fait de leur jouissance qu'il nomme leur " vécu intime "... mais quelles femmes rencontre-t-il donc ? A moins qu'il n'en rencontre pas...

Attention, Narcisse, quelquefois le miroir déforme !

Brigitte Lefèvre

 

Quelle souffrance ! sur fond de désespoir, voilà les alibis misogynes de ce que tu nommes ta radicalité. Ta banale radicalité : tu es mis hors circuit, mon pauvre, c'est tout. Tu en veux aux femmes. Les accents d'honnêteté dont tu vernis tes mots ne masquent pas cette lâcheté devant la frustration.

Tes énoncés rendent un son coutumier, celui des fantasmes dont se pare le sexisme pour mettre la distance : notre corps immense, les plaisirs indicibles, une plénitude insoutenable, etc. Notre existence ? L'état de jouissance. je méconnais le manque, parait-il (les tiens m'ont pourtant donné à aimer la perte de soi).

Parce que d'autres ont rêvé sur moi ! Des hommes se sont noyés dans le mythe de notre plaisir fou. Meurtries, les femmes avaient dû rétablir leur corps. Embellies, certaines ont alors adopté la différence : il faut bien que l'homme paie son pouvoir par la misère du corps. Complaisance dangereuse. A. Parquet en énonce la docile réciproque : la jouissance des femmes doit être soldée par leur non-savoir.

Suzanne L'Horme

 

Ta lettre me pose un problème peut-être trop sérieux pour s'y attaquer en quelques lignes (mais c'est un début), à savoir : comment, partant de certaines constatations auxquelles je peux grosso modo adhérer, arrives-tu à une vision des femmes qui me semble complètement à côté de la plaque et franchement misogyne ? Plutôt que de se réfugier encore une fois derrière l'anathème (Oh ! le vilain sexiste !) mieux vaut se poser la question : " où est-ce que ça diverge, et suite à quels à-priori ? ".

Schématiquement, on serait d'accord sur les points suivants :

1. Les hommes n'ont pas droit à l'ambiguïté. Sauf exception, ils doivent prendre l'initiative.

2. Ils semblent aujourd'hui se poser la question de leur " identité " de façon différente et plus dramatique que les femmes.

3. Cette " identité " passe le plus souvent par le sexe et les femmes (voir paragraphe sur L'Identification d'une femme).

4. Il ne suffit pas de postuler une " révolution sexuelle " idéale pour que nos tripes soient en pratique capable de la vivre.

Mais. . .

Pourquoi cette dernière constatation implique-t-elle une " identité " ontologique et irréductible ? (qui a pour moi le même statut que l'âme dans les textes religieux, avec cette ressemblance supplémentaire d'avoir été souvent considérée comme l'apanage des hommes !). Le postulat " matérialiste " selon lequel nous sommes, jusqu'à preuve du contraire, le fruit de vingt ou trente ans d'interactions complexes, irréversibles, souvent inconscientes et partiellement aléatoires entre un organisme biologique et un système social, explique tout aussi bien l'échec d'une " révolution sexuelle " volontariste, car connaître les grandes lignes de ce déterminisme aléatoire n'implique pas qu'on puisse en effacer les effets. On peut très bien aussi comprendre dans ce cadre pourquoi les hommes, dépourvus de modèles d'identification directs dès l'absence (père absent), développent de façon privilégiée cette " quête de l'identité " (voir Les enfants de Jocaste, et ce qu'on en a dit dans Types numéro 5).

Nier la relativité sociale de ce problème d'identité, c'est intérioriser les contradictions et se condamner à explorer indéfiniment le même espace sans repères, ces derniers ne se trouvant que dans le rapport aux autres et au monde. C'est aussi justifier le conservatisme social et les revenus de certains analystes (faites pas de politique, faites une analyse ! on voit au moins à qui ça profite). Enfin, c'est en contradiction avec tes exemples concrets, qui expriment toujours le problème d'identité en termes de contrainte (obligé, pas droit...).

Ensuite...

Tu fais l'amalgame entre le " savoir " en général et ce que tu nommes (improprement à mon avis) " savoir sur soi ", et qui est plutôt de l'ordre de la certitude (" réassurement "). Rien n'est plus sceptique que ce savoir, et mon expérience me laisse penser qu'il intéresse autant les femmes que les hommes. je soupçonne en fait que ce dont les femmes ne veulent rien savoir, c'est de cette " connaissance sur soi d'homme " qui te préoccupe (comme toi même semble avoir été assez sourd aux questions que les femmes se posent sur elles-mêmes depuis dix ans et bien plus !).

Pourquoi cet amalgame ? Sans doute parce qu'il vient redonner une positivité à notre malaise, en en faisant le moteur du progrès et la marque du " génie ". L'homme en tant que valeur s'en trouve rehaussé, mais l'individu y retrouve, déplacé, le même terrorisme.

Pour résumer... De façon un peu caricaturale mon sentiment, j'ai l'impression que la " question d'identité " telle que tu la poses, n'existe que tant qu'on se la pose. Mais pendant ce temps, elle en occulte d'autres, plus dangereuses, opérationnelles et excitantes.

Jean-Louis Viovy

A quand la prochaine fête ?

" L'irréductibilité d'une différence des sexes " et l'une de ses conséquences : les rapports antagoniques " féminin " et " masculin " à la jouissance et au savoir.

Ces questions de fond présentes dans la lettre d'Alain Parquet m'avaient donné envie de reprendre un certain travail de réflexion. Non qu'il soit très nouveau car bien des femmes qu'A.P. semble avoir pris soin de ne jamais rencontrer, ni même de lire, en ont parlé, mais il m'a semblé très absent de la problématique de la revue Types en général et des groupes formés pour ce numéro en particulier. La non-persistance de mon désir de travail dans ce cadre me donne à penser qu'il faut peut-être trouver maintenant d'autres moyens que les débats mixtes ou non, pour le coup un peu trop " volontaristes ". Des moyens plus jouissifs oui, plus occasionnels, à partir par exemple de textes aimés, lus ou écrits, d'amours réelles ou imaginaires, etc. plus que de théories qu'il est pourtant utile de ne pas ignorer.

Alors me reste l'envie de lancer sans clôture quelques questions (toujours passionnantes) réactivées par cette lettre et dont les réponses sont sans urgence. Par exemple et en vrac :

— quelle place faite au corps dans le rapport au savoir tel qu'il est valorisé dans une culture qui le réduit le plus souvent à une maîtrise totalisante ?

— comment l'expérience du corps (culturel, parlant et non, par la seule anatomie) contribue-telle à créer des économies différentes entre hommes et femmes ?

— en quoi une réflexion sur ces systèmes de fonctionnement différents mais non étanches peut elle aider à un dépassement de la contradiction homme-femme ? Davantage de corps dans le savoir. Davantage de maîtrise dans l'aventure intérieure... Quelle est la date de la prochaine fête ? (seule réponse urgente !).

Séverine Rosset

 


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