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99 Recommandations Au Gouvernement Fédéral pour en Finir avec la violence faite aux femmes - Conclusion


La population est très consciente des menaces et de la violence exercées contre les femmes de toutes les races et de toutes les classes (elle sait aussi que les femmes ne sont pas toutes vulnérables au même degré); elle est aussi consciente du violent mouvement de ressac contre les progrès individuels et collectifs des femmes.

Les groupes de femmes qui cherchent à améliorer la situation déplorable des femmes par rapport aux hommes reconnaissent que la violence exercée contre nous est une méthode utilisée par certains hommes, qui bénéficient d'une incroyable complicité des institutions publiques et des instances gouvernementales, ils reconnaissent également que chaque progres réalisé par les femmes en tant que groupe réduit les possibilités de violence sexiste exercée les femmes au niveau individuel.

À l'époque de la Comrnission royale d'enquête sur la situation de la femme, au début des années 70, le mouvement des femmes blanches de la classe moyenne, tel que présenté par les médias, n'a pas compris ni participé directement à la lutte contre la violence sexiste. Même si ces femmes ont fait pression pour amener des changements législatifs sur d'autres revendications importantes, très peu de centres d'intervention contre la violence furent mis sur pied. Souvent le personnel de ces centres était composé de femmes de la classe ouvrière, fréquemment des femmes de couleur, des femmes autochtones, des femmes handicapées, des lesbiennes, à l'occasion des prostituées. À leur côtés militaient des jeunes étudiantes progressistes et des femmes qui avaient commencé à militer dans les movements de gaude durant les années 60. Un grand nombre d'entre elles découvrirent leur propre victimisation et se servir de cette expérience pour aider d'autres femmes.

C'est grâce à toutes les militantes, qui ont, pendant vingt ans, travaillé bénévolement ou pour des salaires extrêmement modestes contre la violence faite aux femmes, que le gouvernement fédéral et tous le partis politiques se preoccupent aujourd'hui du problème, poussés par la vague de protestations publiques. 

Les politiciens s'inquiètent de voir tant de femmes, ainsi que les hommes partisans de l'égalité des femmes, s'alarmer, s'indigner et se remobiliser pour trouver des solutions sociales au terrorrisme sexuel.

Un an après la mobilisation qui a suivi le massacre de Polytechnique, un comité parlementaire sur lequel parlementaire sur lequel siégeaient des membres de tous les partis, "a recueilli des informations sur la nature et l'ampleur du problème". À partir des mémoires présentés par les nombreux groupes de femmes pan-canadiens et provinciaux, il a publié un rapport relativement progressiste, intitulé "La Guerre contre les femmes", un titre tout à fait approprié. Les quelques recommandations intéressantes émises dans ce document ont eté ignorées ou critiquées par le gouvernement conservateur. Même le titre a indisposé le caucus  conservateur, on a donc cherché à diluer les choses, et le gouvernement a intitulé sa réponse au rapport "Vivre sans peur, un but à atteindre, un droit pour toute femme"; plutôt   que d'identifier les pressions sous lesquelles doivent vivre les femmes, on préfère constater de quelle façon les femmes peuvent émotivement réagir à ces pressions.

Mais certaines férninistes qui sont intervenues devant le sous-comité parlementaire ont tiré leurs propres conclusions: jamais il n'y avait eu un tel accord sur autant de questions.

Les analyses et l'expérience des groupes de femmes autochtones et des femmes de couleur sont venues compléter, parfois contredire, mais toujours enrichir, les présentations et mémoires des coalitions de travailleuses de première ligne. Les juristes féministes ont prêté leur concours, et permis de mieux articuler les revendications féministes. Les porte-parole blanches des classes moyennes qui présentaient les mémoires ont reconnu qu'il était impératif de s'allier avec les femmes moins privilégiées. Les femmes, fatiguées de répéter les histoires de victimes , ont analysé les orientations et les politiques gouvernementales et indiqué quels étaient les change ments et les réformes à mettre en oeuvre. Le Comité canadien d'action sur le statut de la femme, crée à l'origine pour revendiquer la mise en oeuvre des recommandations de la dernière commision royale d'enquête, a cherché à accélérer la tenue de la prochaine. (Les représentantes dù CCA, en réponse à une question du Comité, ont déclaré qu'elles n'avaient pas consulté leurs groupes membres ni le reste du mouvement).

Nous nous efforçons d'élargir et d'approfondir notre analyse de la violence exercée contre nous pour degager les similitudes, mais aussi les différences qui existent dans la façon dont les femmes la subissent. Les organisations des femmes autochtomes et des femmes de couleur ont raffiné les définitions de cette violence et radicalisé davantage les revendications les plus fondamentales.

Des femmes qui ont consacré leur vie adulte a travailler avec lés victimes de la violence sexiste occupent maintenant des positions clés dans les organisations pan-canadiennes, et utilisent leur expérience dé travailleuses de première ligne. Eunadie Johnson et Raminder Dosanjh intervenaient à titre de membres du conseil de direction de l'Association nationale des femmes immigrantes et des femmes des minorités visibles. Trudy Don était permanente provinciale pour l'Association ontarienne des maisons de transition. Shirley Masuda était recherchiste pour le Réseau d'action des femmes handicapées. Lee Lakeman présentait la position de l'Association canadienne des centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel.

Dans les deux années qui ont suivi la présentation de ces mémoires, on a assisté à de précieux échanges d'idées et d'informations à l'échelle canadienne, qui ont généré au sein de pratiquement tous les groupes, des remises en questions et des changements qui vont rendre le mouvement plus représentatif et plus uni sur un grand nombre de revendications radicales.

L' Association canadienne des centres contre le viol a organisé et présidé une vaste consultation sur les propositions de réforme des dispositions relatives aux agressions sexuelles, et cette démarche à inauguré de nouvelles pratiques en matière de consultation et d'alliances entre les groupes de femmes, et entre le gouvernement et le mouvement des femmes. Les neuf groupes canadiens initialement consultés parle ministère de la Justice ont appuyé cette initiative et ont partagé avec les autres le plaisir de voir soixante autres représentantes interpeller et conseiller le gouvernement.

Le CCA, après des années de pression émanant des femmes de cou1eur, a ouvert ses instances décisionnelles lors de la Table ronde de Barrie, pour que les femmes de couleur et les femrnes francophones puissent s'exprimer et influencer les orientations de 1'organisme. En tant qu'organisme chapeautant une multitude de groupes de femmes, il doit être influencé par les opinions de celles qui sont le plus sujettes à la violence sexiste et les mieux organisées pour mettre un terme à cette violence; c'est en ouvrant nos structures et nos mécanismes décisionnels que nous pourrons le faire.

Les groupes de femmes pan-canadiens se sont rencontrés à chaque occasion qui se preséntait et ont discuté de cette question comme jamais ils ne l'avaient fait auparavant.

Le gouvernement fédéral a réagi a cette situation en mettant sur pied le Comité canadien su la violence faite aux femmes, afin d'étudier la nature et l'ampleur du problème et proposer un plan d'action national.

Rapidement, les groupes de femmes ont proposé que ce comité soit composé de représentantes choisies et mandatées par leurs organisations nationales. À ce moment là, les groupes de femmes étaient tous d'accord pour insister sur le fait que les femmes devaient parier en leur nom propre, au sein de 1eurs propres collectivités et communautés d'intérêt. L'idée que des représentantes de travailleuses de première ligne allaient disposer des budgets et des services de traduction nécessaires pour se rencontrer, discuter et adresser des propositions au gouvernement, a suscité l'enthousiasme. Même les rencontres auraient pu faire avancer les choses. Nous aurions pu faire énormément progresser 1es choses pour toutes les femmes au Canada. Mais le gouvernement a refusé. Les membres du Comité ne représenteraient personne et siégeraient à titre individuel; elles seraient choisies pour donner au Comité une image représentative de la population canadienne, et non pour représenter les intérêts de groupes particuliers. Certaines des membres du Comité étaient des travailleuses de première ligne, mais elles ne furent pas nommées pour représenter les travailleuses de première ligne. Même chose en ce qui concerne le handicap, la race ou la classe.

Les femmes autochtones avaient plus tôt identifié le problème et agi fermement. En faisant pression sur Mary
Collins, elles ont obtenu la présence d'un caucus de femmes autochtones sur le Comité, alors que la ministre n'avait proposé qu'une seule femme autochtone. Tranquillement, elles ont utilisé toute l'influence et tout le pouvoir dont elles disposaient pour atteindre leurs propres objectifs.

Les autres groupes de femmes ont cherché à obtenir l'appui des femmes nommées sur le Comité; elles leur ont demmandé d'accepter de leur rendre des comptes et d'intervenir pour que des militantes des groupes de femmes handicapées et de femmes de couleur siègent sur le Comité avec le mandat de leurs groupes. Mais les membres du Comité n'ont pas accepté.

Le gouvernement a institué une commission consultative disposant d'une certaines influence sur le Comite, et là encorê, nous avons demandé qu'elle soit composé de nos représentantes. Les représentantes des groupes dé femmes auraient pu, selon cette formule, se rencontrer, discuter et éventuellement convaincre les rnembres du Comité. De toute évidence, il s'agissait pour nous d'un second choix. Le fait de ne pas avoir de représentantes sur le Comité privait les groupes de femmes d'un contrôle sur les ressources et de la possibilité de parler en leur propre nom et au nom des femmes qu'ils représentent. C'était une perte de terrain significative. Mais même notre proposition de compromis a été refusée par le gouvernement. La commission consultative fut composée de personnes siégeant à titre individuel, de représentantes mandatées et de professionnelles, et on ne l'a pas invitée à influencer de façon significative les travaux du Comité.

Les femmes, intéressées d'abord et avant tout par des réformes urgentes, ont protesté, en soulignant que la situation exigeait des actions concrètes, et non d'autres études et recherches. Après tout, le budget de 10 millions de dollars alloué au Comité dépassait le budget alloué à l'ensemble de tous les groupes de femmes pan-canadiens. Les femmes ont compris ce qui se passait et protesté quand le gouvernement a donné des directives au Comité pour qu'il minimise le rôle des groupes de femmes au moment de formuler un plan d'action.

Finalement, ce manque de respect pour l'opinion collective des femmes, exprimée par l'intermédiaire de leurs groupes pan-canadiens, et pour le travail fructueux déjà accompli par les femmes, a abouti à un désastre. Le Comité a refusé de répondre aux demandes des femmes handicapées et des femmes de couleur, désireuses de parler en leur nom propre par l'intermédiaire de leurs organisations.

Les conservateurs ont dépensé quelque 11,5 millions de dollars pour que le rapport du Comité soit public au cours de l'été 1993. Les Canadiennes attendaient de cet organisme des recommandations et des actions susceptibles d'accélérer les réformes fédérales nécessaires pour que l'égalité et la sécurité de toutes les femmes devienne une réalité.

Mais selon certaines rumeurs, le Comité aurait reçu instruction d'alléger le poids des responsabilités des ministeres fédéraux en insistant sur le rôle des administrations provinciales, municipales et des communautés. C'est une chose facile à faire; il suffit de proclamer que "nous avons tous notre part de responsabilités", et que "tout le monde a un rôle à jouer." On a déjà vu des hommes au pouvoir trouver le moyen d'affirmer que c'est à nous de changer, que c'est nous qui avons besoin d'être éduquées, etc. Le gouvernement aurait-il dépensé tout cet argent et tout ce temps pour rappeler à chacun et chacune sa part de responsabilités? Pourtant, le Comité n'a pu exister que parce    que des membres de notre société et les groupes quelles ont créés ont protesté très bruyamment. Le gouvernement fédéral a peut~être dépensé 11,5 millions de dollars pour-financer un simple tour de passe-passe.

Ce ne sont pas les recommandations en faveur de réformes fédérales qui manquent. Le gouvernement a simplement à étudier ce qu'ont recommandé les militantes qui défendent les intérêts des femmes lors des colloques qu'elles ont organisés sur le sujet, devant les comités parlementaires, et dans toutes leurs publications. On peut aussi penser que les conservateurs ont créé le Comité pour ne pas avoir à mettre en oeuvre ces propositions. Nous avons justement voulu dans le présent document réunir et analyser toutes ces recommandations féministes, ainsi que leurs conclusions logiques.

Nous nous sommes limitées ici aux mesures qui relèvent de là compétence et des budgets du gouvernement central. C'est maintenant à ce dernier de mettre de l'ordre dans sa propre maison. Bien sûr, nous travaillons toutes sur d'autres terrains, mais en 1993, c'est à l'échelle pan-canadienne que le mouvement des femmes revendique d'une seule et même voix des mesures et des réformes.

Heureusement, le Comité nommé par le gouvernement va lui aussi insister, comme nous le faisons, en faveur de mesures immédiates et efficaces. Dans tous les cas, le gouvernement fédéral, aujourd'hui et dans les années qui viennent, doit tenir compte du consensus qui se développe chez les femmes sur la nécessité de réformes systématiques et systémiques, étape indispensable à la libération des femmes au Canada.

99 Recommandations Au Gouvernement Fédéral pour en Finir avec la violence faite aux femmes - Bibliographie


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