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Question n°7

Que faire si je soupçonne qu’un enfant est maltraité?

Dois-je en informer quelqu’un?

Dans la plupart des régions du Canada, la loi exige qu’une personne avise immédiatement les autorités de protection de la jeunesse si elle sait ou pense qu’un enfant est victime de violence. Si vous n’êtes pas certain de devoir signaler un cas, communiquez avec le service local de protection de la jeunesse.

Vous pouvez également communiquer avec l’un des services suivants de votre région :

  • un organisme de protection de la jeunesse;
  • la police;
  • un hôpital;
  • un centre d’aide et d’écoute;
  • d’autres organismes communautaires qui œuvrent auprès des enfants et des familles. Plusieurs d’entre eux s’adressent à des groupes culturels particuliers.

Vous trouverez nombre de ces services ou organismes avec leurs numéros d’urgence après la première page de votre annuaire téléphonique.

Signaler un cas n’est pas difficile et ne prend pas beaucoup de temps. Vous n’êtes pas obligé de donner votre nom. Dans tous les cas, vous serez protégé contre toute poursuite en justice. La seule exception serait si vous aviez fait un faux rapport.

Pourquoi n’y a-t-il pas plus de gens qui signalent la violence faite aux enfants?

Il peut arriver que les gens ne reconnaissent pas les signes ou les symptômes de la violence. Et cela vaut autant pour les professionnels que pour la population en général. D’autres personnes ne savent peut-être pas qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une preuve pour faire un rapport. Tout ce qu’il faut, c’est une bonne raison de croire qu’un enfant est ou a été victime de mauvais traitements.

D’autres personnes croient encore que les enfants appartiennent à leurs parents et que la violence familiale est une affaire privée. Enfin, les personnes responsables menacent souvent les enfants pour qu’ils se taisent.

Plusieurs autres facteurs rendent les gens hésitants à signaler un cas de violence. Par exemple, les gens peuvent :

  • croire que la violence est honteuse et doit rester secrète;
  • refuser d’admettre que la violence et la négligence envers les enfants sont nuisibles;
  • craindre ce qui surviendra si les autorités responsables s’en mêlent;
  • ne pas savoir comment signaler la violence ou trouver de l’aide;
  • croire que les enfants mentent à propos des mauvais traitements dont ils sont victimes.

Il faut savoir que les enfants ne mentent presque jamais à ce propos. Des études ont démontré que cela se produit seulement dans moins de 1 à 2 % des cas.

Que dire à un enfant qui me confie être victime de violence?

Si vous soupçonnez ou remarquez qu’un enfant est victime de violence, il se peut que vous ne sachiez pas trop quoi faire. Vous pourriez vous sentir bouleversé, et avoir peur de ne pas dire ce qu’il faut.

Il est important de laisser les policiers et l’organisme de protection de la jeunesse mener l’enquête.

Il y a pourtant des choses simples que vous pouvez faire pour l’aider :

Rassurer l’enfant :

«Je crois ce que tu me dis.»

«Tu n’es pas seul.»

«La violence dont tu es victime n’est pas de ta faute.»

«Tu as bien fait de m’en parler. C’était la chose à faire.»

Expliquer ce qui arrivera ensuite, si possible :

«Je dois parler de ce que tu m’as confié à certaines personnes. Elles pourront t’aider et aider ta famille».

Offrir à l’enfant de rester avec lui ou elle pour l’appuyer.

Les enfants qui cherchent de l’aide peuvent aussi téléphoner à Jeunesse, J’écoute au 1 800 668-6868.

 Nous avons tous une responsabilité envers les enfants de notre collectivité. Nous leur devons de respecter et de satisfaire leurs besoins. L’une des façons d’y arriver est de se sensibiliser aux différentes formes de violence.

Cette question a été élaborée pour le Réseau canadien de la santé par Education Wife Assault et Le Centre national sur la violence dans les familles.
http://www.womanabuseprevention.com
http://www.hc-sc.gc.ca

Réalisée en avril 1999

 


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