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Vers Qui? Vers Quoi? ---------- Amener
les enfants à: Indique par un X les scènes où tu as déjà vu
de la violence.
6.2.3 VIOLENCE, OÙ ES-TU? Amener
les enfants à: Prendren conscience de la présence de la violence dans leurs attitudes selon
les circonstances et les lieux Indique par un X les endroits où tu vois de
la violence et encercle les endroits où tu es
6.3.1 DES MOTS DOUX (Mots croisés) Amener
les enfants à:Adopter une attitude valorisante par la recherche de solutions
6.3.3 JE TROUVE UNE SOLUTION Amener
les enfants à:Adopter une:attitude valorisante par la recherche de Salutions Relie une situation de conflit á une
solution.
6.4.4 J'VEUX DES BECS (sur l'air de
V'la I'bon vent) Paroles:
Michèle Leblanc Refrain: Couplet 1: Couplet 2: Couplet 3: Couplet 4: Couplet 5: 6.5.1 SONDAGE AUPRÈS DES PARENTS Amener
les enfants à: Prendre conscience, avec leurs parents, de l'effet de la violence da la vie des
adultes. LA VIOLENCE FAITE ET SUBIE ... Personne ne peut affirmer n'avoir jamais été
violent d'une façon ou d'une autre, ou n'avoir jamais subi la violence des
autres. La violence, il faut la connaître, mais aussi reconnaître qu'elle existe dans notre vie, dans notre expérience personnelle. Consigne: Chaque personne inscrit ici des expériences
personnelles.
...POUR ARRÊTER LA ROUE QUI TOURNE. ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION POUR LES PARENTS On dit d'un j eune qu'il est violent
lorsqu'il a recours á l'usage de la force pour arriver á ses fins, que cette
force soit dirigée envers autrui ou envers ses biens. II peut être cruel et
méchant envers les autres, les attaquer physiquement, détruire leurs biens,
s'adonner au vandalisme jusqu'á mettre le feu.. . Cette catégorie est souvent
comprise dans les catégories plus larges de troubles du comportement ou de
délinquance, ce qui en rend l'évaluation difficile. La violence envers autrui commence tôt : chez
les j eunes de 6 á 10 an s, 6 á 10 p. 100 des garçons et 2 á 3 p. 100 des
filles y ont recours. Ces enfants malmènent les autres, se battent ou mordent,
ou encore donnent des coups de pied pour arriver á leurs fins. Les adolescents
et adolescentes ne sont pas en reste environ 10 p. 100 pratiquent
l'intimidation et 25 p. 100 participent á des batailles. Le nombre de voies de
fait ou d'agressions sexuelles a doublé entre 1986 et 1989 (1896 contre 3517).
Cette hausse montre que la violence est devenue redondante'. LA VIOLENCE DANS LA FAMILLEDans les rapports sur la criminalité, la
violence familiale occupe une place prépondérante par le nombre et la gravité
des délits commis contre les personnes. On rapportait, dans un article de La
Presse, que 48 Québécoises avaient été assassinées, ou présumément assassinées,
par leur conjoint en 1985 et 1986. Selon cet article, "les spécialistes
estiment qu'une femme sur sept au Canada subit, durant sa vie, la violence d'un
homme aimé". La situation des enfants violentés est tout
aussi tragique. En 1986, près de 37 000 cas ont été signalés aux directions de
la protection de la jeunesse dans l'ensemble des régions du Québec pour divers
motifs: mauvais traitements, négligence, abus sexuels, etc. Ce sont autant
d'enfants blessés dans leur corps et leur esprit. Au Québec, en moyenne deux enfants
par mois meurent des suites d'actes violents. La violence dans la famille nous préoccupe
davantage, en partie parce qu'elle peut survenir dans notre entourage. Ses
conséquences sont perceptibles á l'école et parfois le personnel scolaire en
est témoin (2) LES MOTS QUI TUENTDes milliers d'enfants sont psychologiquement
aplatis, mais n'apparaissent nulle part dans les statistiques. Es subissent les
sarcasmes de leurs parents ou d'autres adultes, endurent les pires humiliations
verbales, sont littéralement coupés de toute parole affectueuse et de toute
expérience sociale valorisante avec un adulte qui les aime. D'autres sont
quotidiennement terrorisés par les menaces répétées, et en viennent á croire
que l'univers est peuplé de personnes hostiles. Ces enfants vivent fréquemment
avec un ou des parents alcooliques; i1s ne crient pas, ne portent pas plainte
et, trés souvent, aiment profondément leurs parents. lls pensent qu'ils ne
méritent pas leur affection. Ils perdent le sens de leur propre valeur,
deviennent nerveux et irritables en présence d'autres adultes. lls arrivent á
la conviction profonde que les adultes ne les comprennent pas et ne les
aimeront Jamais (3). Ces enfants ne portent pas de marques au
corps. Ils en ont de profondes au coeur et se retrouvent parmi nos jeunes
désespérés, rebelles ou suicidaires. On ne peut les dénombrer facilement, mais
les enquêtes épidémiologiques canadiennes et américaine? montrent que les
parents avouent assez candidement l'usage de mots durs, blessants et dégradants
envers leurs enfants. Comme si les mots ne comptaient pas ... 1. C. Bouchard. Un Québec fou de ses enfants,
Rapport du groupe de travail pour les jeunes, Québec, MSSS, Direction des
communications, 1991. --------------------------------------------------------- Programme
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