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 Inventaire d’outils sur la violence
dans la communauté, chez les jeunes, dans les écoles, dans les milieux de travail
CSQ - Centrale des syndicats du Québec

Le profil de la CSQ

http://www.csq.qc.net/ 

La mission
La mission principale de la Centrale consiste à promouvoir et défendre les intérêts économiques, professionnels et sociaux des membres qu'elle représente et s'exerce dans le respect des valeurs fondamentales d'égalité, de solidarité, de justice sociale, de liberté, de démocratie et de coopération.

En vue de l'établissement d'une société plus équitable et plus démocratique, la mission de la CSQ vise aussi à :

- oeuvrer à l'amélioration des conditions de vie des travailleuses et travailleurs du Québec aux points de vue social, culturel et économique;

- oeuvrer à la défense et à l'élargissement des droits démocratiques et agir particulièrement en faveur de la généralisation des droits à la syndicalisation, à la négociation et à la liberté d'action syndicale;

- oeuvrer à la promotion et à la défense des droits sociaux en particulier le droit à l'éducation, à la santé, au travail et à des conditions de vie décentes;

- oeuvrer à la promotion et à la défense des droits des femmes.

En résumé

Approximativement 145 000 membres; en temps de négociation du secteur public, la CSQ représente aussi (par le biais de cartels) d'autres syndiquées et syndiqués des services publics québécois.

Environ 240 syndicats locaux.

Quelque 66 % des membres de la CSQ sont des femmes.

Les salariées et salariés membres de la CSQ occupent plus de 350 corps d'emploi différents.

La CSQ agit dans un contexte de concurrence syndicale avec la présence de la FTQ, de la CSN, de la CSD et de syndicats indépendants.

La CSQ n'a pas de membres sous compétence fédérale.

Le syndicat local fixe le taux de cotisation selon les besoins déterminés par les membres. Les taux varient généralement de 0,75 % à 2,5 % du salaire.

Les obligations d'affiliation à notre organisation syndicale sont de 0,51 % du salaire:
Le coût d'affiliation à la CSQ est de 0,415 % réparti comme suit:

0,325 % au Fonds général d'administration;

0,075 % au Fonds de péréquation;

0,015 % au Fonds de résistance syndicale;

le solde, soit 0,095 %, est redistribué à chaque regroupement sectoriel à titre de cotisation sectorielle de base.

Le syndicat conserve la différence entre le taux fixé localement et 0,51 %, à moins qu'il ne verse une cotisation additionnelle à une fédération ou à un regroupement sectoriel.

Pour ses activités courantes, la CSQ administre un budget annuel de plus de 12 millions de dollars. La Centrale dispose en outre de fonds spéciaux pour répondre à différents besoins.

LA VIOLENCE au primaire et dans le secondaire

Message aux enseignantes et aux enseignants
Deux maux ont constamment assombri l’histoire des peuples et celle de l’humanité. Ce
sont la pauvreté et la violence. Les victimes de ces deux phénomènes ont été, la plupart
du temps, les gens les plus faibles, les plus démunis et les plus marginalisés.
Dans l’histoire de l’humanité, octobre 2000 occupera une place importante : des femmes
du monde entier rencontreront officiellement des représentants de leurs gouvernements et
des dirigeants de l’ONU. En plus de protester contre la pauvreté et la violence faite aux
femmes, elles présenteront des propositions alternatives pour contrer ces phénomènes.
On aurait tort de croire qu’une telle réclamation n’intéresse que les femmes. Beaucoup
d’hommes et d’enfants souffrent aussi de ces maux. En réclamant l’éradication de la
pauvreté et de la violence qui les affectent, les femmes portent donc des revendications
qui bénéficient à tout le monde et qui contribueront à édifier un monde meilleur. Tous les
hommes n’ont-ils pas une mère? La plupart n’ont-ils pas aussi une compagne? Une fille?
Pourquoi devraient-elles subir la pauvreté et la violence? Les hommes ont intérêt, eux
aussi, à mettre fin à la violence faite aux femmes. La pauvreté et la violence ne sont pas
des fatalités : elles peuvent être enrayées et nous pouvons travailler à le faire.
Dans toutes nos écoles, octobre 2000 sera une excellente occasion de parler de pauvreté
et de violence. L’école étant un outil social de lutte contre l’ignorance, elle contribue à
réduire les effets de la pauvreté, notamment l’inégalité des chances. Elle permet à tous les
enfants, peu importe le revenu des parents, d’avoir accès aux connaissances et aux
valeurs d’égalité et de partage. Même si la violence

Je réfléchis à mes comportements

· Exercice individuel
Encercler la réponse de votre choix...

VOUS EST-IL DÉJÀ ARRIVÉ?...

De vous faire... De le faire à quelqu’un...
1. Conter des blagues sexistes...                        Oui Non
2. Menacer (de frapper, blesser, tuer...)             Oui Non
3. Forcer à des gestes sexuels non désirés...    Oui Non
4. Bousculer, insulter.                                          Oui Non
5. Harceler par des appels indésirables.             Oui Non
6. Traiter (une personne) de grosse torche,de « vache », etc.     Oui Non
7. Traiter (quelqu’un) de « pédé », de « fifi », ou de « tapette »... Oui Non
8. Siffler ou écoeurer (une personne) dans la rue... Oui Non
9. Tripoter. Oui Non
10. Gifler ou frapper avec les poings ou les pieds.  Oui Non

· Discussion en groupe
Ø Comment te sentirais-tu si on te traitait de cette façon?
Ø Pourquoi pose-t-on de tels gestes?
Ø Que pourrait-on faire lorsqu’on voit quelqu’un agir de cette façon?

En tant que citoyenne ou citoyen
J’ai droit... Je peux...
— au respect — prendre position contre la violence en général etn contre celle faite aux femmes;
— à l’égalité — dénoncer cette violence;
— participer le 17 octobre à une action de solidarité.

Suggestions
³ Participer à l’élaboration des règles de vie de l’école pour contrer la violence.
³ Préparer des affiches dénonçant la violence dans notre milieu.
³ Écrire ou illustrer un message de paix et de solidarité.

Pour le 2
e cycle
³ Rédiger une lettre à la ville ou à la municipalité demandant de prendre des mesures efficaces pour éliminer les graffitis haineux.
Visionner une partie du film Des marelles et des petites filles et réfléchir ensemble sur les situations présentées dans ce document. Une version abrégée de ce film a été produite : elle contient trois épisodes qui peuvent être visionnés par les élèves de la 5 e et 6 e années.
Vous pouvez vous procurer ce document auprès du service audiovisuel de la CSQ à Québec (418-649-8888, poste 3127). Des fiches d’exploitation pédagogique de cette vidéo ont aussi été produites par la CSQ et ont été envoyées dans vos syndicats en mai dernier.

Quatre vidéos récentes sont disponibles également à la CSQ :

  1. Cercle vicieux (1992) et son guide pédagogique (D9821)

  2. Sexisme et violence : discussion au clair de lune (1995)

  3. La violence : ça s'arrête ici! (1999)

  4. La violence... (2000)

http://www.ceq.qc.ca/violence/outils.htm


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