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ILLUSTRATIONS DE SPORTS

3.5.2: LES PHOTOS

 

DÉROULEMENT:

 

1.  Diviser la classe en deux groupes. Former deux lignes éloignées l'une de l'autre:

 0000000000000                                                  groupe 1

 0000000000000                                                  groupe 2

 

2.          L'adulte prend une image représentant une activité ou un sport et la montre au groupe numéro 1. Au mot «action», le groupe 1 mime ce qui est représenté sur l'image. Au mot «photo», tous les enfants du groupe 1 s'arrêtent et restent immobiles comme s'ils étaient sur une photo. Le groupe 2 doit alors essayer de deviner de quel sport ou activité il s'agit.

3.          Inverser les rôles.

 

RÉTROACTION:

           Y a-t-il des sports ou activités qui étaient plus difficiles à mimer? À reconnaître?
Pourquoi?

           Qu'aurait-on pu faire pour les représenter mieux, les reconnaître plus facilement?

 

3.5.3: MON OMBRE

 

DÉROULEMENT:

1.         Jumeler les enfants, si possible un garçon et une fille (un enfant sera le numéro 1, l'autre le numéro 2). Les enfants sont dispersés à travers le local, debout 2 à 2.

A.                    L'adulte nomme un sport ou une activité; quand il frappe un coup sur son tambourin, le numéro 1 le mime.

-                     Quand l'adulte frappe à nouveau sur son tambourin, le numéro 1 s'immobilise.

B

-                     L'adulte frappe maintenant deux coups sur son tambourin. L'enfant numéro 2 mime de la même manière ce que le numéro 1 a mimé et se dirige près de l'enfant numéro 1.

 

A'.                    L'adulte nomme une activité, mais cette fois-ci, c'est le numéro 2 qui va commencer. Donc, l'adulte frappe deux coups pour faire bouger les élèves numéro 2, puis deux autres coups pour les arrêter.

 

B'.                    L'adulte frappe un coup pour que l'enfant numéro 1 aille rejoindre le numéro 2 en mimant exactement de la même manière.

 

VARIANTE:

 

           Au mime suivant, l'adulte demandera de bouger très très lentement, en amplifiant les mouvements.

           Mimer très très vite.

           Mimer avec des gestes doux.

           Mimer avec des gestes saccadés (comme un robot).

 

RÉTROACTION:

           As-tu réussi à mimer ce que l'autre faisait?

           Que tu sois un garçon ou une fille, as-tu réussi à mimer tous les sports ou activités?

           Qu'est-ce qui était le plus difficile à mimer?

-                     Était-ce plus facile quand c'était lent, vite, doux ou saccadé?

 

 

3.5.4: LA CORDE À «DANSER»

 

PRÉPARATION ET MATÉRIEL REQUIS:

            Agrandir ou reproduire la fiche Illustrations de sports.

            Préparer une corde à linge.

            Trouver des extraits de musique à tempo rapide et lent.

 

DÉROULEMENT:

 

1.         Déposer sur le sol les illustrations tirées de la fiche Illustrations de sports de façon à ce que les enfants choisissent celles qu'ils préfèrent.

2.         Étendre une corde à linge dans la classe (3 ou 4 épingles).

3.         Regrouper les enfants par équipes de trois ou quatre.

 

A-    Chaque équipe, à tour de rôle, vient choisir trois ou quatre images représentant un sport ou une activité. Les enfants vont alors suspendre leurs images à la corde à «danser».

B-     Les enfants de cette équipe s'installent au centre, l'adulte fait jouer la musique. Chaque membre de l'équipe doit tenter de décrire en dansant le sport qui a été choisi dans l'ordre et en suivant le rythme de la musique. Le tempo de la musique indique à l'enfant le rythme des mouvements à exécuter.

C-       L'adulte dirige la danse en pointant les images de gauche à droite (une dizaine de secondes pour chacune). Quand la musique arrête, les enfants restent immobiles.

 

 

3.5.5: FAIRE DU SPORT. C'EST AMUSANT! (CHANSON)

 

PRÉPARATION ET MATÉRIEL REQUIS:

            La liche de la chanson Faire du sport, c'est amusant!

 

DÉROULEMENT:

 

1.         Apprendre la chanson Faire du sport, c'est amusant! et demander aux enfants de trouver des gestes pour chaque couplet.

2.         Demander aux enfants de composer d'autres couplets (remplacer la 3e phrase seulement par une autre de 9 syllabes). Nommer l'activité, dire quel geste on doit faire.

 

ACTIVITÉ 3.6:          ME RECONNAIS-TU ?

 

OBJECTIF intermédiaire:

Amener les enfants à

3.6          Se familiariser avec de nouvelles activités.

 

PRÉPARATION ET MATÉRIEL REQUIS:

            Reproduire la fiche Me reconnais-tu ?

 

DÉROULEMENT:

1.         Expliquer le jeu aux enfants: il s'agit d'associer les objets correspondant aux activités
représentées.

2.         On peut également écrire au bas de la page le mot correspondant à l'image.

3.         Faire observer que ce qui est nouveau ou non familier pour une personne donnée ne l'est pas pour une autre.

 

 

FAIRE DU SPORT, C'EST AMUSANT! (sur l'air de Cadet Roussel)

Paroles: Michèle Leblanc

 

Tous les sports, je peux essayer (bis)
Fille ou garçon, on peut jouer (bis)
Au hockey, je pousse la rondelle
Fille ou garçon, on peut le faire!

 

Refrain:

Ah! Ah! Ah! mais vraiment faire du sport,
 c'est amusant!

 

Tous les sports, je peux essayer (bis)
 Fille ou garçon, on peut jouer (bis)
Au ballon, j'attrape et je lance

Fille ou garçon, on peut le faire!

 

Refrain: Ah! Ah! Ah! mais vraiment faire du sport,
c'est amusant!

 

Tous les sports, je peux essayer (bis)
Fille ou garçon, on peut jouer (bis)
À la corde, on saute et on tourne
Fille ou garçon, on peut le faire!

 

Refrain:

Ah! Ah! Ah! mais vraiment faire du sport,
c'est amusant!

 

 

ACTIVITÉ 3.7: JE DÉVELOPPE

 

OBJECTIF intermédiaire :.

Amener les enfants à:

3:7 se familiariser avec les aspects du développement 
favorisés par les
divers types d'activités.

 

PRÉPARATION ET MATÉRIEL REQUIS:

-                     -                     Faire photocopier la fiche Je développe

 

DÉROULEMENT:

 

  1. Expliquer l'activité.
  2. Expliquer les termes: compétition, créativité, motricité fine, développement intellectuel, équilibre, muscles, endurance, concentration, qui sont représentés par des illustrations
    au haut de la feuille.
  3. Demander de remplir la grille avec les parents.

 

ACTIVITÉ 3.8: MES PRÉFÉRENCES *

 

OBJECTIF intermédiaire:

Amener les enfants à

3.8 :        Prendre conscience de leurs activités préférées.

 

 

PRÉPARATION ET MATÉRIEL REQUIS:

-                 Photocopier la liche Mes préférences

 

DÉROULEMENT:

1.         Expliquer aux enfants l'activité: il s'agit d'entourer l'illustration 
            représentant leur activité préférée.

2.         Faire ensuite un retour avec eux pour leur faire prendre conscience 
            de leurs activités préférées, c'est-à-dire:

 

individuelle                 ou                    de groupe

intérieure                    ou                    extérieure

active                          ou                    passive

COIN DE LECTURE

 

Articles écrits sur des personnalités sportives qui pratiquent un sport généralement
associé à l'autre sexe (ex.: Manon Rhéaume, Sylvie Daigle).

 

  Le ski de randonnée avec les enfants, Robert Choquette, Santé, n° 64, décembre
1990 - janvier 1991, p. 38‑40.

 

Pour que loisir rime avec plaisir, Anne-Marie Reby, Parents, n° 265, mars
1991, p. 93‑95

 

Sports et enfants: Aspect psychologique, Lise Gauvin, Apprentissage et
socialisation, vol.
14, n° 4, décembre 1991, p. 259‑265.

 

 Un grand coup à donner, Marie-Carole Daigle, La Gazette des femmes, vol. 12,
n° 6, mars-avril 1991, p. 24‑25.

 

Coulicou, Hibou.

Zunik dans le championnat, Bertrand Gauthier, La courte échelle.

 

MODULE 4: LES MÉDIAS

 

«La famille nord-américaine est désormais composée d'une mère, parfois d'un père, d'un enfant et ... d'un téléviseur.»32

Urie Bronfenbrenner, psychologue

 

'TEXTE DE REFLEXION

Le rapport Bouchard consacre un chapitre à l'influence qu'a la télévision sur le développement des jeunes enfants. La télévision y est présentée comme la principale source d'exemples de violence et de sexisme qui existe dans leur univers.

Voici un extrait du chapitre: «Les enfants et la télévision»:

«Ce que les enfants en retirent dépend énormément des adultes qui les entourent. On sait cependant que peu de parents prennent le temps de jouer un rôle critique de médiateur et de décodeur entre la télé et leur enfant. Ils se comportent davantage en consommateurs et ont, selon toute vraisemblance, perdu le contrôle de ce que leur enfant consomme en bandes vidéo louées. Selon les auteurs d'une étude déposée à l'intention de notre Groupe, l'école ne s'en préoccupe pas davantage. On apprend aux jeunes à écrire, à lire, mais pas à «lire» la télévision, à la décoder et à en faire une analyse critique. Cela est d'autant plus surprenant, étant donné la fascination qu'exerce la télévision sur les enfants et leur engouement pour les personnages et les modèles qu'ils y trouvent.

Cette indifférence des adultes envers l'impact de la télévision sur les enfants occulte les effets négatifs qu'on lui connaît lorsqu'on la laisse à la merci du mercantilisme et qu'on y abandonne les enfants à eux-mêmes. Les recherches les plus récentes font état de ce que nous ne sommes pas encore à l'abri des stéréotypes sexuels et des biais culturels ou ethniques. Nous avons par ailleurs déjà fait état du climat de violence qu'on y retrouve, plus abondamment chez les producteurs privés et chez les diffuseurs américains qui nous atteignent par le câble. Notamment, les enfants peuvent régulièrement visionner des émissions de dessins animés strictement vouées à la vente de figurines qui se détruisent à qui mieux mieux durant une demi-heure entière. L'exposition répétée à des actes violents reproduits à la télévision peut rendre les enfants insensibles aux aspects négatifs des gestes agressifs, renforcer les tendances belliqueuses de certains et contribuer à la construction d'un imaginaire menaçant chez les enfants. Elle envahit aussi, nous l'avons déjà souligné, l'univers sonore et visuel des familles qui exercent un contrôle moins serré des heures de visionnement. On peut également soupçonner que la télévision contribue, avec la complicité de certains parents, à la négligence envers plusieurs enfants, stationnés seuls et sans interactions durant de longues heures devant l'écran.

La télévision a une responsabilité sociale et un rôle d'éducation auxquels elle ne peut échapper de par l'influence qu'elle exerce sur les enfants, les jeunes et les adultes qui les entourent. Elle ne peut invoquer un statut de commerce ou d'industrie et prétendre à la neutralité. Elle doit répondre à un code d'éthique et à un code moral que sa présence intime dans la vie des enfants lui impose. Elle doit désormais faire partie de la solution et contribuer à titre de partenaire important à la prévention des mauvais traitements envers les enfants et de la marginalisation des jeunes. On connaît son immense pouvoir éducatif et préventif lorsqu'elle est utilisée en concertation avec les personnes chargées de promouvoir la santé et le mieux-être (33).»

Quand on sait que, d'après des statistiques récentes (BBM 1990-1991), la durée d'écoute moyenne de la télévision, chez les enfants de deux à onze ans, est d'environ 19 heures par semaine, on ne peut donc passer sous silence la question de l'influence des médias sur les jeunes. De nombreux facteurs, dont l'arrivée du magnétoscope, ont modifié les habitudes d'écoute des téléspectatrices et des téléspectateurs. Environ 60 p. 100 des foyers québécois ont plus d'un poste de télévision et 68 p. 100 sont abonnés au câble. Le câble et le magnétoscope permettent d'avoir accès à une plus grande variété d'émissions. La télécommande, de plus en plus courante, permet aux enfants de changer de chaîne plus facilement et plus rapidement, ce qui leur donne plus de contrôle sur la télévision, mais complique du même coup la tâche des parents qui essaient de surveiller ce qu'écoutent leurs enfants. La télévision captive l'enfant par ses émissions, ses personnages, mais aussi par la publicité. Tout jeune, l'enfant est déjà fasciné par les images publicitaires, qui attirent avec leur stratégie de vente. Heureusement, la publicité destinée aux enfants est aujourd'hui interdite au Québec afin de protéger les jeunes téléspectateurs, plus vulnérables que leurs aînés à la force persuasive de la publicité. Il n'en demeure pas moins que les 2 à 11 ans sont encore exposés à une importante quantité d'annonces publicitaires qui ne leur sont pas destinées. De plus, les réseaux américains, qu'on peut capter par le câble, diffusent encore des annonces publicitaires destinées aux enfants. Un bon nombre d'enfants (surtout les jeunes anglophones, pour des raisons bien évidentes) sont donc davantage exposés à des annonces publicitaires destinées aux enfants. Golberg (1988)34 a mené une étude sur l'influence des annonces publicitaires et ses résultats montrent que les jeunes qui sont plus exposés aux annonces publicitaires destinées aux enfants connaissent mieux les jouets annoncés à la télévision et que, dans les familles de ces enfants, on achète plus de céréales pour enfants.

………………………….

32.       U. Bronfenbrenner in C. Bouchard. Un Québec fou de ses enfants, Rapport du groupe de travail pour les jeunes, MSSS, Direction des communications, Québec, 1991, p. 144.

33. C. Bouchard. . cit., p. 144.

34. Ministère des Communications.  La famille et la télévision, groupe de recherche sur les jeunes et les médias, Québec, 1991 p. 29.

 

 

 

 

LA PUBLICITÉ

 

Au cours d'une semaine, le téléspectateur moyen voit de 5 à 7 heures de publicité. Les enfants, eux, passent en fin de compte plus de temps devant le petit écran que sur les bancs de l'école. À dix-sept ans, un adolescent aura vu ... 350 000 messages publicitaires. C'est beaucoup.

 

Les jeunes deviennent habitués à la publicité; elle exerce sur eux une fascination toute spéciale. Lors d'une enquête qu'il a menée sur la télévision, Jacques Piette35 a pu constater que les jeunes identifiaient, de manière instantanée, les messages qui leur étaient présentés. Ils en connaissaient très bien le contenu. La publicité semble donc être, pour les enfants, un plaisir toujours renouvelé, ce qui n'est naturellement pas sans soulever avec acuité la question de l'influence insidieuse qu'elle peut exercer sur eux.

 

Quand à la publicité sexiste, il faut la dénoncer, surtout auprès des enfants car elle ne reflète pas la réalité et elle propose des modèles qui ne tiennent pas compte de l'évolution des modes de vie. L'effet cumulatif des messages publicitaires devra être contré par des commentaires critiques auprès de l'enfant.

 

35.       J. Piette. Éducation critique aux médias ‑ Nouvelle avenue de recherche in «La télé des enfants», numéro double de la revue Le téléspectateur, vol. 8, n°S 3-4, Montréal, Université de Montréal, 1987-1988, p. 30-33.

 

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