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SUGGESTIONS D'ACTIVITÉS POUR LES ENFANTS
MODULE
6
LA
VIOLENCE
OBJECTIF
terminal:
Amener
les enfants à reconnaître les formes de violence dans leur milieu
ACTIVITÉ 6.1: MISE EN SITUATION: UN JOUET OU UNE ARME?
OBJECTIF intermédiaire
Amener les enfants à:
Reconnaître les messages de violence
suggérés par certains jouets
i
PRÉPARATION
ET MATÉRIEL REQUIS:
-
Photo tirée de «Un vrai fusil d'eau, le Super Soaker», in
Journal de Montréal,
6 mai 1992.
DÉROULEMENT:
1.
Demander
aux enfants:
-
Que vois-tu sur
cette photo?
-
Comment te
sentirais-tu avec un tel jouet?
-
Convient-il aux filles et aux garçons?
-
Quel genre de jeux associes-tu à ce jouet?
Pour faire suite à cette
causerie, voici quelques éléments de réflexion fournis par Diane
Savard, cofondatrice de PACIJOU
«Offrir à un enfant une telle
mitraillette à eau, un jouet qui a une connotation aussi grave de violence,
nous amène à nous poser des questions sur notre société.
On ne songerait pas à offrir à
un enfant le nécessaire du parfait petit drogué, parce qu'on sait que la
drogue, c'est dangereux et que ça tue. Eh bien, un fusil, c'est pareil (44)»
Quelques commentaires:
«Avant on avait des fusils à
eau pour arroser son compagnon de jeu, maintenant ces fusils sont assez
puissants pour arroser le voisin du troisième étage. J'avoue que ça me dérange
un peu. Ce n'est pas l'idée d'envoyer de l'eau qui me gêne, c'est l'idée
d'armer les individus.»
……………………………………
44. D.
Savard. Un vrai fusil d'eau, le Super Soaker in «Journal de Montréal», section Consommation, 6 mai 1992.
C'est en ces termes que le Dr Marc Girard, médecin
interniste à la Clinique des adolescents de l'hôpital Sainte-Justine,
commente les fameux pistolets à eau ressemblant dans certains cas à de
véritables mitraillettes.
Selon le Dr Girard, on a le droit d'avoir des fantaisies,
on a besoin d'un monde où il y a de l'imaginaire, Robin des Bois et les tortues
Ninja en sont un exemple. «Mais quand un jouet présente une connotation de
vouloir faire du mal à l'autre, je m'objecte un peu», dit-il.
Le médecin se dit aussi agacé de voir qu'on fait ces
pistolets plus vrais que nature. Selon lui, il faut se méfier car l'enfant
n'est pas toujours capable de faire la distinction entre une vraie et une
fausse arme.
Le Dr Girard précise qu'il n'y
a pas d'«arme jouet» chez lui, seulement une épée avec laquelle son fils de six
ans s'amuse. Aux yeux du médecin, la prolifération des armes chez nos voisins
du Sud a de quoi faire réfléchir. De plus, les chiffres démontrent qu'une arme
qu'on garde dans une maison a six fois plus de chances de servir contre un
membre de la famille que contre un voleur.
Le D` Girard n'entend donc pas
à rire lorsqu'il est question d'armes et même de jouets qui reproduisent des
armes. Il n'a donc pas de pitié pour les pistolets à eau pourtant si
populaires.
ACTIVITÉ
-
6.2.1: SONDAGE AUPRÈS DES ENFANTS
-
6.2.2: GESTES DE VIOLENCE
-
6.2.3: VIOLENCE OÙ ES-TU?
OBJECTIF intermédiaire:
Amener les enfants à:
6.2
Prendre conscience de la présence de la violence
dans leurs attitudes selon les circonstances et les lieux.
6.2.1: SONDAGE AUPRÈS DES ENFANTS
PRÉPARATION ET MATÉRIEL REQUIS:
Photocopier
et remettre aux enfants la fiche Réponse au sondage
DÉROULEMENT:
1. Demander aux enfants s'ils sont en
accord, en désaccord avec les énoncés suivants:
Si tu
es en accord.
Si tu
es ± d'accord.
Si tu
es en désaccord.
2. Commencer par les énoncés «Rouges»,
suivis des «Bleus» et puis des «Jaunes».
3. L'adulte
lit la phrase, l'enfant répond selon son choix en colorant le cercle selon la
couleur.
4. Dans chacune des sections, on
remarquera autant de situations positives que négatives.
5. L'adulte
pourra déceler les points à examiner avec les enfants en suivant les indices
+ ou - qui accompagnent les phrases ainsi que sur la feuille de réponses.
Ainsi : un + = rejet de la
violence.
un - = acceptation
de la violence.
6. Par ces indices, l'adulte pourra
constater les points à travailler avec les enfants. Un
réinvestissement, par des causeries, compléterait bien une prise de conscience
collective.
1. Un parent a le droit de frapper un
enfant qui est «tannant».
2. À la télé, on devrait montrer moins
d'émissions où les personnes se battent, se tuent.
3. Je pense que la directrice ou le
directeur est là pour m'aider à régler les chicanes.
4. Quand on est en colère, on peut
frapper.
5. Un adulte doit frapper l'enfant qui
fait mal aux autres.
6. Je trouve important d'avertir un adulte
si je vois quelqu'un briser une bicyclette.
7. Pas besoin de pousser les autres pour
faire sa place.
8. Les revolvers et les fusils me font
peur.
9. Je pense que les filles sont plus
douces que les garçons.
10. J'ai hâte d'être grande ou grand pour
faire peur aux plus jeunes.
1. Pour se défendre, il faut frapper.
2. C'est amusant de donner des coups sur
les casiers de l'école.
3. J'essaie de parler plutôt que de
frapper quand je suis en colère.
4. Il est facile de se faire des camarades
quand on agit avec douceur.
5. J'aime les films où l'on se bat.
6. Quand on ,me crie des noms, j'ai de la
peine.
7. Je m'amuse gentiment avec les animaux
sans leur faire mal.
8. J'aime être avec les grandes et les
grands de 6e dans l'autobus.
9. C'est comique d'arracher les fleurs du
voisin.
10. Pour les Ninja Turtles, c'est correct de
frapper leurs ennemis.
1. Dans l'autobus, les bousculades me
déplaisent.
2. J'aime quand il y a des bagarres au
hockey.
3. Pour être une bonne directrice ou un
bon directeur, il faut aimer les enfants.
4. Je m'explique avec les camarades qui
veulent m'enlever mon jeu.
5. C'est acceptable de donner des coups de
bâton à un chien pour jouer.
6. Je me soulage en frappant l'enfant qui
m'enlève un jouet.
7. Quand il y a des films de guerre à la
télévision, je préfère changer d'émission.
8. J'aime que l'adulte qui m'accompagne
aide l'enfant mal pris.
9. Si je déteste quelqu'un, j'ai le droit
de lui faire mal.
10. J'aime être en «gang», car on peut faire peur aux autres.
FEUILLE DE RÉPONSES
6.2.2: GESTES DE
VIOLENCE
PRÉPARATION ET MATÉRIEL REQUIS:
‑ Photocopier la fiche Gestes de
violence
DÉROULEMENT:
‑ Inviter
l'enfant à énumérer des situations où il reconnaît qu'il y a présence de
violence
autour de lui.
‑ Indique par un X les scènes où tu as
déjà vu de la violence.
6.2.3: VIOLENCE, OÙ ES‑TU?
PRÉPARATION ET MATÉRIEL REQUIS:
‑ Photocopier la fiche Violence, où es-tu?
DÉROULEMENT:
1. Lire la consigne.
2. Expliquer les illustrations.
3. Demander aux enfants d'indiquer les
sources de violence qui les touchent.
OBJECTIF intermédiaire,
Amener les enfants à:
6.3 Adopter
une attitude valorisante par la recherche de solutions.
MISE EN
SITUATION (préparatoire à l'activité 6.3.1):
‑ En cercle, inviter les enfants à
trouver des mots ou des gestes qui font plaisir.
À la
suite de cet échantillonnage, un ou deux enfants à la fois miment un geste de douceur que les autres essaient de deviner.
Exemple: Un enfant sourit à l'autre = sourire.
Un enfant caresse un autre = caresse, affection, ami.
ACTIVITÉ
6.3.1: DES
MOTS DOUX
6.3.2: TROUVER DES SOLUTIONS À UN PROBLÈME
6.3.3: JE
TROUVE UNE SOLUTION*
6.3.1: DES
MOTS DOUX
PRÉPARATION
ET MATÉRIEL REQUIS:
‑ Photocopier la fiche Des mots doux
DÉROULEMENT:
1. Expliquer aux enfants que l'activité est une recherche de mots doux à placer dans la grille d'amour.
6.3.2: TROUVER
DES SOLUTIONS À UN PROBLÈME
PRÉPARATION
ET MATÉRIEL REQUIS:
‑ La
chicane de Ginette Anfousse.
‑ Photocopier la page couverture de ce
livre.
DÉROULEMENT:
1. Lecture de la présentation du
problème.
2. Arrêter,
puis inviter les enfants à trouver eux-mêmes des solutions.
3. On peut inviter les enfants à dessiner
la conclusion de l'histoire.
6.3.3: JE TROUVE UNE SOLUTION*
PRÉPARATION ET MATÉRIEL REQUIS:
Photocopier
la fiche Je trouve une solution
DÉROULEMENT:
1. L'enfant relie au carré
correspondant la façon de résoudre le problème et de retrouver le sourire.
ACTIVITÉ 6.4: ACTIVITÉS D'EXPRESSION
OBJECTIF intermédiaire:
Amener les enfants à:
Participer à :des activités
d'expression sur le thème de la violence.
6.4.1:
LES MASQUES
6.4.2a:
LE
MUSÉE DES «HORREURS»
6.4.2b:
LE
MUSÉE DE L'«AMOUR»
6.4.3:
SOUS
LA COUVERTURE
6.4.4: J'VEUX DES BECS (CHANSON)
Programme
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