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 Inventaire d’outils sur la violence
dans la communauté, chez les jeunes, dans les écoles, dans les milieux de travail
CSQ - Centrale des syndicats du Québec

3. La violence dans les écoles

Depuis une vingtaine d’années au Québec, le problème de la violence dans les écoles primaires et secondaires est l’objet d’études et d’interventions. C’est toutefois dans la dernière décennie que des actions, à la fois plus concrètes et plus musclées, ont été mises de l’avant afin de prévenir puis de lutter contre la violence, notamment dans les écoles montréalaises. On s’en doute, la violence en milieu scolaire est un phénomène qui touche toutes les sociétés occidentales et dont les effets sont ressentis partout de la même manière : les victimes de ces actes de violence sont touchées le plus souvent dans leur identité et dans leur intégrité. Dans tous les cas également, on constate que la prévention et la lutte contre la violence ne peuvent se faire sans développer une équipe volontaire rassemblée autour de valeurs communes, librement discutées, consciemment acceptées et profondément assumées. De plus, comme le souligne Bernard Charlot, spécialiste de la question de la violence en milieu scolaire en France, parmi les solutions pour contrer la violence en milieu scolaire « l’élément clé demeure la constitution d’une équipe d’adultes soudée autour d’un chef d’établissement. Partout où la violence est moindre, cette équipe existe. Elle fait front plutôt que d’étaler ses dissensions. » (Belfer, 2000, p. 45).

Parmi les recherches les plus importantes sur la question de la violence en milieu scolaire, il faut mentionner celles de Dan Olweus, chercheur norvégien, qui travaille depuis le début des années quatre-vingt sur le harcèlement en milieu scolaire. Ces études ont mené à la création de nombreux outils d’analyse et de diagnostic afin de cerner puis d’enrayer la violence en milieu scolaire. On pourra trouver en annexe 4 un de ces outils qui consiste en un Guide de l’identification de victimes et agresseurs potentiels. Le dernier ouvrage en français de cet auteur est particulièrement à signaler (Olweus, 1999); il est fait mention du programme d’intervention qui a été mis en œuvre à partir des travaux de l’auteur. Ce programme d’intervention permettrait de réduire de manière importante la violence dans un milieu scolaire donné. On peut d’ailleurs consulter un article sur Internet (Gagné, 1997, voir plus loin dans la section Outils de sensibilisation et d’intervention) dans lequel on relate l’expérience d’une école primaire de Granby qui a réussi à diminuer de 60 % le nombre d’enfants se disant victimes d’intimidation à l’école avec l’application du programme d’intervention de Olweus.

Selon l’étude de Gabor (1995) sur la violence en milieu scolaire au Canada, il semble que neuf principes doivent inspirer les intervenantes et intervenants en milieu scolaire dans leur volonté de prévenir et de lutter contre la violence :

« La violence à l'école est un problème de société dont la solution nécessite la création de partenariats entre la police, les écoles, les parents, les élèves et les organismes sociaux.

La violence est un problème auquel l'école doit s'attaquer ouvertement, selon un processus qui englobe les administrateurs, les enseignants et les élèves.

Il est nécessaire d'adopter des politiques officielles à l'échelle du district, et même de la province, pour soutenir les efforts de prévention de la violence et d'intervention déployés par les écoles. Toutefois, ces politiques ne devraient pas empêcher l'exercice raisonnable d'un pouvoir discrétionnaire.

Les conséquences des comportements violents et de toute autre inconduite doivent être claires et inévitables (il peut s'agir de mesures correctives et punitives ou de mesures de soutien et d'adaptation).

Les sanctions devraient être promptes, humaines, constructives, équitables et, si possible, souples - et non pas humiliantes, dégradantes ou violentes.

Le bien-être de la majorité des élèves devrait l'emporter sur celui de l'élève délinquant et il faudrait tout mettre en œuvre pour aider les élèves intransigeants et les ramener sur le droit chemin.

Les élèves doivent être tenus responsables de leurs actes et reconnaître que leur inconduite découle de choix faits sciemment et qu'elle n'est pas le résultat d'une vie dans un milieu défavorisé, d'une forme de discrimination ni d'autres facteurs de ce genre. Les élèves doivent aussi participer activement à la prévention et à l'endiguement de la violence.

Les parents doivent être tenus responsables de l'inconduite de leurs enfants et coopérer à l'adoption et à l'application de mesures disciplinaires.

Les programmes devraient mettre l'accent sur l'efficience. » (Gabor, 1995)


Le problème de la violence en milieu scolaire est un problème collectif. Toutes et tous doivent pouvoir s’investir pour  prévenir et pour lutter contre la violence. Dans ce cadre, il est impératif de faire une place importante aux élèves; ce sont eux qui vivent généralement la violence de plus près. Dans ce cadre, nous fournissons en annexe 3 un guide pouvant servir à impliquer les élèves dans une démarche de prévention et de lutte contre  la violence. La sécurité à l’école : des idées pour les élèves rassemble des moyens pour les élèves du primaire et du secondaire qui voudraient s’investir dans une démarche pour faire de leur école un lieu sécuritaire où chacune et chacun peut développer un sentiment de sécurité.

Le responsable du volet violence à l’école, dans le cadre de la Campagne de sensibilisation à la prévention de la violence à la CSQ, est monsieur Jacques Brodeur dont les coordonnées sont :

Jacques Brodeur
Responsable du volet : Violence à l’école
Téléphone : (418) 649-8888, poste 3064
Courriel : brodeur.jacques@csq.qc.net

L’ensemble des ressources répertoriées ici sont divisées en six sections :

Les données de base
Les outils de référence
Les outils de réflexion
Les outils de sensibilisation et d’intervention
Les vidéos
Les sites Internet


3.1 Les données de base

Quelques données sur la violence en milieu scolaire

Soixante-quinze pour cent des élèves sont rarement, pour ne pas dire jamais, impliqués dans les crimes graves ou les actes de violence. Ils sont fréquemment les victimes ou les spectateurs de tels incidents. […] Il semble que 20 % des élèves, dans n’importe quelle école, puissent être considérés comme « à risque moyen ». […] Enfin, 5 % des élèves peuvent être considérés comme étant « à risque élevé » en raison de leur grande vulnérabilité, de leur situation marginale à l’école ou dans la collectivité, ou encore de la présence dans leur vie d'un certain nombre d'agents stressants actuels et chroniques comme la violence, le délaissement, la pauvreté ou la toxicomanie ou l’alcoolisme de leurs parents. Même parmi ces 5 %, ce n’est qu’à un petit groupe d’élèves, soit peut-être 1 ou 2 %, que sont imputables les crimes les plus graves ou les actes de violence les plus sérieux en classe, sur le terrain de l’école ou dans la collectivité. (Mathews, 1995, p. 3)

Des données récentes (1999-2000) pour la région de Québec indiquent que 8,5 % des jeunes en milieu scolaire auraient été victimes de taxage. Ce taux augmenterait à 14,5 % dans la région montréalaise selon l’Institut de criminologie de Montréal. Un adolescent sur douze, toujours dans la région de Québec, a soit été victime de taxage, soit témoin, victime, complice ou agresseur dans une situation de taxage. C’est entre 10 et 13 ans que les jeunes sont le plus susceptibles de vivre une situation de taxage. Les garçons sont plus nombreux autant chez les agresseurs que chez les agressés.
(Morin, 2000, p. A-3)

En 1998-1999, l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal a recensé 119 cas de violence envers l’un ou l’autre de ses 7 000 membres. Pour 1999-2000, on estime entre 120 et 125 cas possibles. Ces cas se répartissent également entre le niveau primaire et le niveau secondaire et, dans 66 % des cas, il y a violence physique. La hausse des cas d’agression ne serait toutefois pas attribuable à une hausse des cas réels de violence, mais plutôt à une augmentation des dénonciations de la part du personnel enseignant. (Thibodeau, 2000, p. A-4)


Des outils pertinents et récents pour comprendre et contrer la violence en milieu scolaire

Tessier, Hélène (1999). Le harcèlement en éducation : responsabilité légale et problèmes éducatifs, Québec, Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, 28 pages.

On peut consulter ou télécharger le document à l’adresse Internet suivante :
http://www.cdpdj.qc.ca/htmfr/htm/6_1_documents/6_1_30.htm

Fondation Philippe-Pinel. Guide de ressources en prévention de la violence, Montréal, l’Organisme.

On peut consulter ce document sur Internet à l’adresse suivante :
http://www.pinel.qc.ca/fondation/NouveauGuide/indexguide.htm

Association des cadres scolaires du Québec (1997). La violence à l’école, pas question! (site Internet)

On peut consulter ce site à l’adresse suivante :
http://www.wl.csvdc.qc.ca/violence/indrodution.html

Day, David M. et al. (1995). La prévention de la violence à l'école au Canada : résultats d'une étude nationale des politiques et programmes, Ottawa, Solliciteur général du Canada.

On peut consulter ce document sur Internet à l’adresse suivante :
http://www.sgc.gc.ca/fpub/corr/f199502/f199502.htm



3.2 Les outils de référence

Citoyenneté et Immigration Canada (1999). Répertoire national : écoles et résolution de conflits, Ottawa, l’Organisme.

Le présent répertoire a été établi à des fins d'information uniquement et comprend des exemples d'activités concernant la résolution de conflits dans les écoles partout au Canada. Il ne s'agit nullement d'un répertoire exhaustif. Les recherches que nous avons effectuées à ce jour indiquent que la plupart des activités concernant la résolution de conflits dans les écoles sont menées pour deux raisons : 1) les directeurs d'école, les enseignants, les conseillers en orientation ou des membres de la collectivité manifestent un intérêt marqué pour la question; 2) les organismes de services communautaires sont en mesure de répondre aux demandes des écoles. (Citation tirée du site Citoyenneté et Immigration Canada)

On peut consulter ce document sur Internet à l’adresse suivante :
 http://www.cic.gc.ca/french/newcomer/refdir/schools%2Df.html

Gaston, Valérie et Janis Sutherland (1999). Bibliographie sélective et annotée sur le signalement par des professionnels de l’éducation de la maltraitance envers les enfants, Ottawa, Santé Canada, 28 pages.

La participation du personnel scolaire visant à prévenir et à contrer la violence en milieu scolaire passe entre autres par le signalement de la maltraitance. On sait que le personnel des écoles est particulièrement bien placé pour détecter les cas de maltraitance, ou ce qui est perçu comme tel, en raison du contact prolongé avec les jeunes en différents lieux dans le cadre scolaire comme la classe, la cour de récréation, les activités parascolaires, etc. Les enquêtes et les études confirment que le personnel scolaire est la source la plus fréquente de signalement de la maltraitance. Une biographie sélective a été constituée par la Division de la violence envers les enfants (Direction générale de la protection de la santé, Santé Canada) sur le signalement par des professionnels de l’éducation de la maltraitance envers les enfants. Cette bibliographie concerne des articles canadiens, américains et internationaux sur les auteurs des signalements, leurs motifs et les obstacles aux signalements. (Citation tirée du site de Santé Canada)

On peut consulter ou télécharger le document à l’adresse Internet suivante :
http://www.hc-sc.gc.ca/hpb/lcdc/brch/maltreat/publicat/edpro_f.html


Fondation Philippe-Pinel. Guide de ressources en prévention de la violence, Montréal, l’Organisme.

Sachant que la prévention de la violence nécessite un travail intense de sensibilisation et de préparation du milieu, nous espérons que ce guide des ressources facilitera le passage à l'action dans vos organisations. Notre principal objectif est de favoriser le partage d'expériences et l'échange d'informations entre les différents intervenants impliqués en prévention. Un tel guide des ressources permet également aux organismes d'éviter le dédoublement des actions ou tout simplement de réinventer ce qui existe déjà.  Par cet outil, la Fondation joue pleinement son rôle de promoteur des initiatives positives en matière de prévention de la violence. Néanmoins, nous tenons à souligner qu'il s'agit d'un guide-ressources, et non pas d'un répertoire, et nous espérons qu'il aura un effet interactif, car malgré tous nos efforts et l'intérêt que ce travail a suscité chez les organismes consultés, plusieurs ressources n'ont pas pu nous faire parvenir l'information demandée. Alors, nous vous offrons une première version du guide de ressources en vous incitant à nous faire part de vos succès pour que nous puissions, lors d'une réimpression, enrichir ce guide pour notre bénéfice à tous. » (Citation tirée du site Internet de la Fondation Pinel)

On peut consulter ce document sur Internet à l’adresse suivante :
http://www.pinel.qc.ca/fondation/NouveauGuide/indexguide.htm

Day, David M. et al. (1995). La prévention de la violence à l'école au Canada : résultats d'une étude nationale des politiques et programmes, Ottawa, Solliciteur général du Canada.

La présente étude visait à répondre aux deux questions suivantes : Quelle est la nature de la violence à l'école au Canada? Comment les conseils scolaires font-ils face au problème? Il s'agissait de faire le point sur la prévention de la violence à l'école telle qu'elle se présente actuellement au Canada et de mettre en évidence certaines questions critiques, afin d'aider à combattre ce problème social. L'étude consiste en une analyse descriptive des documents de politiques et des programmes que les conseils scolaires du Canada ont élaborés pour lutter contre la violence à l'école. Pour saisir, de manière organisée et systématique, l'envergure du problème et l'éventail des solutions possibles à l'échelle nationale, il nous est apparu nécessaire, dans une première étape, de réunir et de résumer les études et autres documents existants. (Citation tirée de l’étude)

On peut consulter ce document sur Internet à l’adresse suivante :
http://www.sgc.gc.ca/fpub/corr/f199502/f199502.htm


Ryan, Colleen et Frederick Mathews (1995). Répertoire national des programmes police-école de lutte contre la violence chez les jeunes, Ottawa, Solliciteur général du Canada.

La violence chez les jeunes est un problème complexe auquel il n'existe pas de solutions faciles. La complexité du problème nécessite une réponse concertée, faisant appel à de nombreux partenaires dans la collectivité. Les policiers, les enseignants, les élèves, les parents et les autorités gouvernementales reconnaissent la nécessité et l'importance de créer et de maintenir des liens de travail productifs entre tous les types d'organismes et d'organisations au service des jeunes. Les collectivités qui sont disposées à promouvoir le resserrement de ces liens entre tous les organismes, les professionnels et autres personnes au service de la jeunesse se donnent les meilleurs atouts pour réussir. (Citation tirée de l’étude)

On peut consulter ce document à l’adresse Internet suivante :
http://www.sgc.gc.ca/fpub/pol/f199501/f199501.htm

Bernier, Johanne (1994). L’école et la famille. Répertoire des projets novateurs réalisés en milieu scolaire, Québec, ministère de l’Éducation, 193 pages.

Compte tenu de la diversité des mesures du plan d'action gouvernemental rattachées à la production du présent répertoire et de la multitude de dimensions visées dans ces projets, le public à qui il s'adresse est tout aussi varié. Le Répertoire de projets novateurs réalisés en milieu scolaire est conçu d'abord pour toute personne qui veut utiliser les compétences et les ressources dans son milieu afin d'élaborer, d'implanter ou d'améliorer un ou des projets favorisant le développement harmonieux des élèves et leur réussite éducative. Ainsi, le Répertoire constitue un document de référence simple et pratique pour tous les membres de la communauté : le personnel en milieu scolaire, les membres d'organismes sociaux, les aînées et les aînés, les parents ainsi que les élèves. (Citation tirée du document)

On peut consulter ou télécharger ce document sur Internet à l’adresse suivante :
 http://www.meq.gouv.qc.ca/dassc/pageservices.html

Leclerc, Michel (1992). Les complémentaires. Répertoires d’ouvrages de références pour les services complémentaires, avec la collaboration de Liette Picard et Yvon Rodrigue, Québec, ministère de l’Éducation, 133 pages.

Le présent document a pour objectif de faire le point sur les documents encore utilisés dans le cadre des services complémentaires, sur les productions réalisées par le Ministère ou auxquelles il a participé au cours des quinze dernières années, ainsi que sur certains avis et rapports de recherche du Conseil supérieur de l'éducation. On vise aussi à faciliter la consultation de la documentation qui a déjà été distribuée dans toutes les commissions scolaires et dans la plupart des écoles. Le présent ouvrage de référence se divise en cinq parties, selon les différents types de productions : les documents d'orientation et d'organisation, les documents d'information et de sensibilisation, les rapports de recherche et le matériel de formation et d'animation ainsi que les recueils d'activités. On trouve une fiche d'information pour chaque publication. Chaque fiche expose, en plus de certaines données de repérage, les objectifs du document, son contenu, les destinataires et les lieux de distribution. (Citation tirée du document)

On peut consulter ou télécharger ce document sur Internet à l’adresse suivante :
 http://www.meq.gouv.qc.ca/dassc/pageservices.html



3.3 Les outils de réflexion

Tessier, Hélène (1999). Le harcèlement en éducation : responsabilité légale et problèmes éducatifs, Québec, Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, 28 pages.

Dans cette communication, nous examinerons en quoi la notion de harcèlement peut être susceptible d’une application spécifique dans le domaine de l’éducation. À cette fin, il importe de revoir la définition du harcèlement, son lien avec la notion de discrimination ainsi que ses applications classiques. Par la suite, nous examinerons les formes de harcèlement les plus susceptibles de se retrouver dans le milieu de l’éducation de même que la nature particulière de la responsabilité des institutions d’enseignement, qui, en raison de leurs fonctions d’éducation, doivent non seulement assurer à leurs élèves et étudiants des conditions d’étude exemptes de harcèlement et de discrimination de la part des autres élèves, enseignants ou employés de l’établissement, mais aussi prendre les mesures nécessaires pour que des comportements qui portent atteinte au droit à l’égalité fassent l’objet de prises de position conformes aux rôles pédagogiques que ces institutions doivent assumer. (Citation tirée de la communication)

On peut consulter ou télécharger le document à l’adresse Internet suivante :
http://www.cdpdj.qc.ca/htmfr/htm/6_1_documents/6_1_30.htm

Développement des ressources humaines Canada (1999). Investir dans nos enfants : idées à retenir, Rapport de la Conférence nationale sur la recherche tenue à Ottawa, du 27 au 29 octobre 1998, Ottawa, l’Organisme, 148 pages.

Le rendement scolaire des enfants est tributaire de facteurs liés à l’école et de facteurs extérieurs : les attitudes personnelles et parentales, les caractéristiques du quartier et les changements survenant au cours de la vie (par exemple, la puberté). Les enfants qui grandissent dans des quartiers peu sûrs, défavorisés ou sans cohésion sont moins susceptibles d’être prêts à entrer à l’école à l’âge de quatre ou de cinq ans que ne le sont les enfants provenant de quartiers plus aisés et caractérisés par une plus grande cohésion. Les résultats scolaires observés chez les enfants dépendent de leurs caractéristiques personnelles, quoique les facteurs familiaux et le statut socio-économique aient une profonde incidence : les enfants issus de familles à faible revenu et très stressées sont moins susceptibles de réussir à l’école. Enfin, les filles pubères sont plus susceptibles que les garçons du même âge d’avoir des attitudes positives vis-à-vis de l’école; les garçons ont besoin d’un plus grand soutien. Les participants jugent prioritaire d’adopter une approche intégrée vis-à-vis de l’éducation, basée sur de meilleures recherches. Les écoles devraient établir des liens plus étroits avec les parents des élèves, avec l’ensemble de la collectivité, et avec d’autres éducateurs, afin de déterminer les « meilleures pratiques ». Les milieux de travail devraient tenir compte du fait que les parents ont besoin de prendre part aux activités scolaires. Il faut trouver des façons de rétablir la cohésion sociale dans les quartiers et de soutenir les familles à revenu modique. Des services de garde de qualité aideraient les enfants à se préparer à entrer à l’école. Enfin, il faut se pencher sur le problème des garçons qui ne se sentent pas intégrés à l’école. (Citation tirée du rapport)

On peut consulter ou télécharger ce document sur Internet à l’adresse suivante :
http://www.hrdc-drhc.gc.ca/arb/nlscy-elnej/rpaper-x.shtml

Conseil supérieur de l’éducation (1998). Éduquer à la citoyenneté, Québec, l’Organisme, 110 pages.

En faisant de l’éducation à la citoyenneté le thème de son rapport annuel 1997-1998 sur l’état et les besoins de l’éducation, le Conseil supérieur de l’éducation a voulu réfléchir sur la contribution du système éducatif dans la formation de futurs citoyens et citoyennes prêts à s’engager activement dans leur société. Pour assumer pleinement ce rôle, l’école doit elle-même vivre concrètement les valeurs, les droits, les responsabilités et la participation que véhiculent les contenus de cours. (Citation tirée du site du CSE)

On peut consulter ou télécharger ce document à l’adresse Internet suivante :
http://www.cse.gouv.qc.ca/f/pub/rappann/listerap.htm

Ponty, Monique (1998). Le cœur entre les dents, illustré par Béatrice Leclercq, Montréal, Hurtubise, 78 pages (roman).

Un grand rouquin fait la loi à l'école. Après s'en être pris à Nicolas, c'est au tour de Bastien d'être victime de taxage. Si ce dernier n'apporte pas d'argent, le malabar menace de s'en prendre à sa copine Lola. Bastien obtempère jusqu'à l'affrontement inévitable. La trame est simple, réaliste et le sujet d'actualité. Dans le supplément ludique d'une quinzaine de pages, quelques conseils pertinents aux victimes d'extorsion. Public cible :  jeunes de 8 à 10 ans.

Craig, Wendy M., Ray DeV. Peters et Roman Konarski (1998). L’intimidation et la victimisation chez les enfants d’âge scolaire au Canada, Ottawa, Développement des ressources humaines, 38 pages.

Une recherche antérieure a démontré que les enfants qui affichent des comportements d’intimidation et de victimisation risquent de présenter des problèmes plus tard dans la vie. La criminalité, le décrochage scolaire, le chômage, la dépression, l’anxiété, des réalisations et des compétences moindres à l’âge adulte, ce ne sont là que quelques-uns des problèmes qui résultent de l’intimidation ou de la victimisation pendant l’enfance. (Citation tirée de l’étude)

On peut consulter ou télécharger ce document à l’adresse Internet suivante :
http://www.hrdc-drhc.gc.ca/arb/nlscy-elnej/rpaper-x.shtml

Sprott, Jane B. et Anthony N. Doob (1998). Qui sont les enfants de 10 et 11 ans les plus violents? Prélude à la délinquance future, Ottawa, Développement des ressources humaines, 35 pages.

En général, on considère que les comportements délinquants sont le résultat d’interactions complexes entre des caractéristiques individuelles et des facteurs sociaux (famille, pairs) et contextuels (école, maison) ainsi que des facteurs liés au voisinage. Plus les facteurs de risque sont nombreux et présents sur de nombreux plans (individuel, social, contextuel et voisinage), plus les enfants sont à risque. Dans la présente étude, l’agressivité physique est utilisée comme un indicateur de délinquance précoce. L’objectif était d’essayer de comprendre certaines des différences entre les enfants qui semblent être très agressifs et ceux qui ne le sont pas, et de comprendre comment les jeunes fauteurs de troubles se perçoivent eux-mêmes et sont perçus par d’autres personnes. (Citation tirée de l’étude)

On peut consulter ou télécharger ce document à l’adresse Internet suivante :
http://www.hrdc-drhc.gc.ca/arb/nlscy-elnej/rpaper-x.shtml

Gabor, Thomas (1995). La violence à l’école et la tolérance zéro : principes et prescriptions, Ottawa, Solliciteur général du Canada.

La recherche ici présentée fait suite à un rapport sur les armes dans les écoles au Canada, rendu public par le ministère du Solliciteur général du Canada en 1994. Même s'il indiquait que les armes les plus dangereuses, telles que les armes à feu, étaient plutôt rares dans les écoles au Canada, le rapport révélait aussi que la recrudescence de la violence chez les jeunes était une source générale de préoccupations. Le point de départ de notre recherche sur la violence à l'école a été l'organisation, à l'échelle du pays, de groupes de discussion auxquels ont participé des agents de police, des enseignants et des jeunes. Nous avons ensuite mené des enquêtes auprès de la police, des autorités scolaires et du grand public et, enfin, nous avons procédé à un dépouillement de la presse écrite. 

Les questions posées étaient les suivantes :
 1) Quelles sont les causes de la violence à l'école? Quelle est l'ampleur du problème? 2) Comment faut-il réagir face à la violence à l'école? 
3) Que signifie pour les Canadiens la tolérance zéro? 
4) L'application d'une politique de tolérance zéro fait-elle diminuer la violence à l'école? 

Les participants aux enquêtes et aux groupes de discussion étaient convaincus que la violence à l'école est un problème plus grave aujourd'hui qu'il y a dix ans. Ils estimaient qu'elle était devenue plus courante, plus intense et plus brutale. Cela se traduit par l'apparition du phénomène d'attaques en bande et l'augmentation du nombre d'armes trouvées dans les écoles, comme des couteaux. Dans la plupart des cas, l'inconduite à l'école consiste en violence verbale, intimidation ou conduite désordonnée, mais elle peut aussi aller jusqu'au vandalisme, aux activités de bandes ethniques et au vol. Autrefois, la violence ne semblait être le fait que des adolescents de sexe masculin; aujourd'hui, elle est plus généralisée et se rencontre chez les enfants et les adolescents des deux sexes, surtout dans les grandes villes. (Citation tirée de l’étude)

On peut consulter ce document sur Internet à l’adresse suivante :
http://www.sgc.gc.ca/fpub/pol/f199567/f199567.htm

Gauvin, Monique (1995). La violence en milieu scolaire au Québec, 1988-1992 : l’état de la question, Québec, Université Laval, Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire, 233 pages.

Cette étude donne la parole aux actrices et acteurs sociaux qui se sont prononcés publiquement sur le phénomène de la violence en milieu scolaire. L'auteure se demande qui parle de violence chez les jeunes et dans quels rapports sociaux s'inscrivent ces personnes. Elle a vérifié dans quelle mesure la place occupée par ces actrices et acteurs dans les rapports sociaux fondés sur l'âge, le sexe, la classe sociale, la race ou l'ethnie colorait non seulement les discours produits sur le sujet, mais aussi la capacité d'émettre publiquement des opinions, commentaires et analyses en la matière. (Citation tirée du site Internet du Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire)

On peut commander ce document à l’adresse suivante :

Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire
Université Laval
Téléphone : (418) 656-2131 poste 3856
Télécopieur : (418) 656-7770
Courriel : crires@fse.ulaval.ca
Adresse du site Web : http://www.ulaval.ca/crires
Responsable: Égide Royer



3.4 Les outils de sensibilisation et d’intervention

Olweus, Dan (1999). Violence entre élèves, harcèlement et brutalité, Paris ESF, 108 pages.

[...] un élève est victime de violence ou de victimisation lorsqu'il est exposé, de manière répétée et à long terme, à des actions négatives de la part d'un ou de plusieurs autres élèves. Il y a action négative lorsqu'une personne tente ou parvient à porter préjudice ou infliger une souffrance à autrui avec intention. Elles peuvent s'exprimer par des mots (verbalement), par exemple des menaces, railleries, taquineries et sobriquets. On parle aussi d'action négative lorsque quelqu'un frappe, pousse, frappe du pied, pince ou retient quelqu'un d'autre, c'est-à-dire lorsqu'il y a contact physique. Les actions négatives peuvent également être perpétuées sans paroles ni contact physique, comme dans le cas des grimaces, gestes obscènes, ostracisme, ou refus d'accéder aux souhaits d'autrui. (Citation tirée de l’ouvrage)

On peut consulter un compte rendu de cet ouvrage à l’adresse Internet suivante :
http://www.edicom.ch/femina/femmes/hainjeun.html#Intertitre4

Adornetto, Marie et Céline Couture (1999). S’aimer à tout casser : sensibilisation sur la violence dans les relations amoureuses chez les jeunes destinée au personnel des écoles secondaires de Saint-Léonard, Saint-Léonard, Équipe jeunesse-CLSC Saint-Léonard, 55 pages.

La Table provinciale de concertation sur la violence, les jeunes et le milieu scolaire (1999). Présence policière dans les établissements scolaires. Cadre de référence, Sainte-Foy, l’Organisme, 32 pages + annexes.

L'idée de produire un cadre de référence sur les relations entre le service de police et les établissements scolaires provient d'un besoin exprimé, tant par le personnel des établissements scolaires que par les membres du service de police, quant à la façon dont devraient se vivre ces relations. Quand le service de police devrait-il être appelé et de quelle façon devrait-il intervenir? Ces questions, souvent soulevées, nécessitent une réponse. Les membres de la Table provinciale de concertation sur la violence, les jeunes et le milieu scolaire, réunissant une quinzaine d'organismes provinciaux désireux de s'engager afin de prévenir et de contrer la violence à l'école, ont repris ces questions et, d'un commun accord, ont convenu de proposer aux milieux scolaire et policier un cadre de référence qui pourrait leur servir. (Citation tirée du site Internet)

On peut consulter ce document à l’adresse Internet suivante :
http://www.wl.csvdc.qc.ca/Sitepolice/default.html

Conférence européenne sur les initiatives pour la lutte contre la violence dans les écoles (1998) (site Internet).

Ce site comprend de nombreux articles sur la prévention et la lutte contre la violence mises en œuvre dans différents pays.

On peut consulter ces articles sur Internet à l’adresse suivante :
http://www.gold.ac.uk/euconf/french/

Coie, John D. (1998). « La prévention des comportements antisociaux dangereux et persistants : le projet FAST TRACK », Revue canadienne de psychoéducation, vol. 27, no 2, p. 151-167.

Le modèle développemental proposé ici suggère que les jeunes à haut risque d’activités antisociales peuvent être identifiés dès le début de leur scolarisation en raison de leurs comportements agressifs et turbulents manifestés à l’école et à la maison. Toujours d’après ce modèle, ces jeunes élèves auront du mal à exprimer correctement leurs émotions, à ajuster leurs comportements et à donner un bon rendement scolaire. Pour parer à ces difficultés, la démarche d’intervention devrait donc s’intéresser aux habiletés requises pour réussir à l’école et éviter le rejet, tant par les pairs que par les enseignants. (Citation tirée de l’article)

On peut consulter ou télécharger ce document à l’adresse Internet suivante :
http://www.rcpe.qc.ca/archives/

Association des cadres scolaires du Québec (1997). La violence à l’école, pas question! (site Internet).

Lors de la tenue du Colloque La violence à l’école : pas question!, en avril 1997, les membres de la Table avaient lancé un appel général auprès des personnes qui s'y étaient inscrites pour les inciter à compléter un formulaire sur lequel elles présenteraient une activité qu'elles avaient expérimentée et qui leur avait permis de prévenir ou de diminuer la violence à l'école. Vous retrouverez donc, reproduits intégralement, les formulaires qui ont été recueillis à ce moment. Ils ont été regroupés sous neuf rubriques différentes où vous pourrez les sélectionner et les reproduire. (Citation tirée du site Internet)

On peut consulter ce site à l’adresse suivante :
http://www.wl.csvdc.qc.ca/violence/indrodution.html


Gagné, Richard (1997). « École et intimidation : La violence cachée de l’école », Bulletin de liaison de l’APSQ, vol. 9, no 3.

Tous les jours, dans toutes les écoles, plusieurs jeunes en intimident d'autres. Dans une large mesure, ce phénomène est ignoré ou au mieux minimisé par les adultes responsables. Les enfants qui en sont témoins ne dénoncent par les agresseurs, ne défendent pas les victimes. Celles-ci vivent dans un climat de peur et d'impuissance. Les intimidateurs, pour un bon nombre, apprennent impunément des comportements criminels qu'ils vont reproduire à l'âge adulte. (Citation tirée de l’article)

On peut consulter cet article sur Internet à l’adresse suivante :
http://www.aqps.qc.ca/bulletin/09/09-03-01.htm

Ministère de l’Éducation et de la Formation de l’Ontario (1996). Valeurs, influences et relations avec les pairs, Toronto, l’Organisme, 44 pages.

Le guide Valeurs, influences et relations avec ses pairs (VIP) s'adresse aux enseignantes et enseignants des classes de 6e année auxquels il propose diverses stratégies et activités visant : 1) à aider les élèves à faire des choix informés sur le plan des valeurs et de la loi; 2) à informer les élèves de leurs droits et de leurs responsabilités; 3) à favoriser chez les élèves le développement de l'estime de soi. Les programmes élaborés à partir de ce guide pédagogique mettront donc l'accent sur le civisme, un comportement social positif et les valeurs de la communauté. (Citation tirée du site du ministère de l’Éducation et de la Formation de l’Ontario)

On peut consulter ce document sur Internet à l’adresse suivante :
http://www.edu.gov.on.ca/fre/document/resource/vip.html

Fondation Docteur Philippe-Pinel (1996). La violence au secondaire, j’en parle. Trousse de prévention.

Cette trousse offre tous les outils nécessaires pour élaborer un diagnostic de violence dans un milieu scolaire concerné. Elle encourage tous les acteurs de l'école à travailler ensemble pour déterminer des priorités d'action en lien avec les causes et les conséquences de la violence de leur propre milieu. Une fois cette étape complétée, la trousse, conçue pour être une véritable boîte à outils, offre 37 fiches pédagogiques adaptées à toutes les sphères d'activités de l'école. Ces fiches permettent d'organiser, dans un premier temps, une semaine de prévention de la violence et de dresser par la suite un plan d'action à long terme. Les fiches d'activités sont appuyées par du matériel d'animation (vidéo, acétates, affiches et questionnaires). Une formation de groupe est maintenant disponible sur demande aux personnes qui ont acheté une trousse. (Citation tirée du site Internet de la Fondation Pinel)

On peut obtenir des renseignements sur cette trousse à l’adresse Internet suivante :
http://www.pinel.qc.ca/fondation/NouveauGuide/indexguide.htm

Côté, Charles (1995). Prévenir la violence dans les écoles. Idées et références, Guérin, Montréal, 397 pages.

Ce document regroupe tous les programmes ou activités reliés à la prévention de la violence dans les écoles du Québec en 1995. On y retrouve des interventions : sur l’estime de soi et les habiletés sociales; sur des thèmes spécifiques (harcèlement sexuel, prévention du suicide, le passage primaire-secondaire, etc.); par la structure scolaire (récompenses selon les résultats, code de vie, conseil étudiant, etc.); par l’aménagement physique (Local-oasis, P.A.S.S., etc.); en partenariat (action intersectorielle, projet T.R.I.P., etc.). Des ouvrages en lien avec la violence ainsi que des interventions collectives et légales y sont également répertoriés. (Citation tirée du site Internet de La Santé publique de Montréal)

On peut commander (en ligne) ce document chez l’éditeur :
http://www.guerin-editeur.qc.ca/
 
Morin, Christiane (1994). Les comportements pacifiques au secondaire. Répertoire d’activités, Québec, ministère de l’Éducation, 51 pages.

Le but premier du présent répertoire est de fournir une banque d'activités visant à contrer la violence ou à promouvoir l'acquisition de comportements pacifiques dans les écoles primaires. Il s'adresse aux directions d'école et aux équipes-écoles désireuses de prévenir et d'enrayer le phénomène de la violence dans leur milieu. (Citation tirée du document)

On peut consulter ou télécharger ce document sur Internet à l’adresse suivante :
http://www.meq.gouv.qc.ca/dassc/pdf/pacifi.pdf


Ryan, Colleen, Fred Mathews et Jorhdin Banner (1994). Projet communautaire de lutte contre la violence dans les écoles : un modèle de partenariat entre la police et l'école, Ottawa, Solliciteur général du Canada.

Le projet-pilote présenté dans les pages suivantes a été mis en œuvre dans une école secondaire de premier cycle (7e, 8e et 9e année) du sud de l'Ontario. Environ 550 élèves sont inscrits dans cette école; 457 et 397 d'entre eux, respectivement, ont participé aux évaluations qui ont précédé et suivi le projet-pilote. Cet établissement était aux prises avec des problèmes de violence assez typiques chez les jeunes. Les deux principaux sujets de préoccupation concernaient le petit pourcentage d'élèves qui étaient à l'origine de la majorité des troubles, d'une part, et l'implication d'intrus ou d'individus étrangers à l'école, d'autre part. (Citation tirée de l’étude)

On peut consulter ce document sur Internet à l’adresse suivante :
http://www.sgc.gc.ca/fpub/pol/f199404/f199404.htm

Poliquin-Verville, Hélène et Égide Royer (1992). École et comportement. Les troubles du comportement : état des connaissances et perspectives d'intervention, Québec, ministère de l’Éducation, 68 pages.

Les troubles du comportement à l'école constituent un problème qui a suscité de nombreuses recherches depuis les 25 dernières années. L'incapacité d'un grand nombre de jeunes de s'adapter aux situations d'apprentissage scolaire et de vivre des relations sociales harmonieuses et valorisantes constitue d'ailleurs une préoccupation importante des agents d'éducation. Le présent document peut être considéré, de par son contenu, comme le premier de la série intitulée École et comportement, publiée par le ministère de l'Éducation afin d'assister le personnel enseignant et professionnel des milieux scolaires dans leur travail auprès des élèves qui présentent des troubles du comportement. Il s'adresse aux diverses personnes préoccupées par les services éducatifs, pédagogiques ou complémentaires que l'on offre à ces élèves. (Citation tirée du document)

On peut consulter ou télécharger ce document sur Internet à l’adresse suivante :
http://www.meq.gouv.qc.ca/dassc/pageadapt.html

Champoux, Lyne, Carole Couture et Égide Royer (1992). École et comportement. L’observation systématique du comportement, Québec, ministère de l’Éducation, 40 pages.

Le présent module de formation sur l'observation systématique du comportement s'adresse particulièrement au personnel enseignant. Il propose des méthodes d'observation simples et efficaces qui les aideront à poser, sur leurs élèves, un regard objectif et, au besoin, à mieux planifier leurs interventions. Le module est composé d'une vidéo de 36 minutes, qui illustre les principaux modes d'observation dans des situations réelles, et du présent guide d'accompagnement qui fournit un complément d'information et pourra servir d'aide-mémoire. (Citation tirée du document)

On peut consulter ou télécharger ce document sur Internet à l’adresse suivante :
http://www.meq.gouv.qc.ca/dassc/pageadapt.html

Tremblay, Richard et Égide Royer (1992). École et comportement. L'identification des élèves qui présentent des troubles du comportement et l'évaluation de leurs besoins, Québec, ministère de l’Éducation, 69 pages.

En publiant le présent document, le ministère de l'Éducation du Québec cherche à aider les organismes scolaires à appliquer sa définition du trouble du comportement. Il veut les inciter à adopter des pratiques d'évaluation susceptibles de mener à des décisions valables sur l'éducation des jeunes qui manifestent des perturbations du comportement. Le Ministère espère ainsi continuer à favoriser l'élaboration de services satisfaisants pour ces élèves. Deux exigences ont guidé la rédaction du document. La première était l'adoption d'une perspective éducationnelle, afin de répondre aux besoins du milieu scolaire et d'utiliser au maximum ses ressources et sa compétence. La seconde exigence était constituée par l'obligation de se fonder sur les données les plus récentes de la recherche, plutôt que sur des intuitions ou des théories du comportement. (Citation tirée du document)

On peut consulter ou télécharger ce document sur Internet à l’adresse suivante :
http://www.meq.gouv.qc.ca/dassc/pageadapt.html

Audet, Danielle, Sylvie Lavoie et Égide Royer (1993). École et comportement. Session de formation ou de perfectionnement sur l'intervention au secondaire, Québec, ministère de l’Éducation, 146 pages.

La présente session sur les interventions au secondaire s'inscrit dans l'esprit même du document École et comportement : un guide d'intervention au secondaire. Celui-ci a comme objectif général de proposer aux agents d'éducation (direction d'école, personnel enseignant et non-enseignant) un guide fonctionnel pour aider à donner les services éducatifs appropriés aux élèves du secondaire qui présentent des troubles du comportement. Depuis quelques années, nous assistons, dans les écoles du Québec, à une prise de conscience grandissante des besoins particuliers des élèves qui présentent des troubles du comportement. Nous constatons également un nombre encore plus important de jeunes qui ont recours à des services complémentaires liés à des besoins sur le plan affectif ou social. (Citation tirée du document)

On peut consulter ou télécharger ce document sur Internet à l’adresse suivante :
http://www.meq.gouv.qc.ca/dassc/pageadapt.html

Audet, Danielle et Égide Royer (1993). École et comportement. Un guide d’intervention au secondaire, Québec, ministère de l’Éducation, 87 pages.

Depuis quelques années, nous assistons, dans les écoles du Québec, à une prise de conscience grandissante des besoins particuliers des élèves qui présentent des troubles du comportement. Cette préoccupation est d'ailleurs liée à une augmentation régulière du nombre de jeunes reconnus comme ayant des difficultés sur le plan du comportement, tout particulièrement au secondaire. Ainsi, pour l'année 1991-1992, les commissions scolaires indiquaient que 10 195 élèves du secondaire, soit 2,59 %, pouvaient être considérés comme présentant des troubles du comportement, comparativement aux 7 294 (1,81 % décelés en 1985-1986. De plus, il existe des indications voulant qu'un nombre encore plus important de jeunes aient recours à des services complémentaires liés à des besoins sur le plan affectif ou social. Parallèlement, nous constatons que le milieu scolaire a besoin d'une démarche et d'outils pour aider efficacement ces jeunes. (Citation tirée du document)

On peut consulter ou télécharger ce document sur Internet à l’adresse suivante :
http://www.meq.gouv.qc.ca/dassc/pageadapt.html


3.5 Les vidéos

Direction de la Santé publique de Montréal (1998). Agir à l’école contre la violence et le sexisme, Montréal, l’Organisme (41 min).

Agir à l'école contre la violence et le sexisme, qui comprend un document vidéo de 41 minutes et un guide d'intervention de 54 pages, veut non seulement proposer aux écoles primaires un certain nombre d'activités et de programmes visant à promouvoir des conduites pacifiques et égalitaires, mais aussi donner des pistes de réflexion sur les principales étapes à franchir pour entreprendre et réussir une action de prévention. (Citation tirée du site Internet de la CSQ)

Office national du film (1996). On s'en occupe (25 min).

Ce documentaire nous entraîne au cœur de certaines écoles secondaires de Toronto où des garçons et des filles dynamiques et passionnés organisent des discussions et des jeux de rôle sur les thèmes de l'agression sexuelle, l'homophobie, le racisme ou la violence urbaine. Des séquences d'animation amusantes ajoutent une dimension visuelle ludique - mais le message reste le même : il faut faire quelque chose avant qu'il ne soit trop tard!
(Citation tirée du site Internet de l’ONF)

Community Child Abuse Council of Hamilton-Wentworth (1995).
Non aux attouchements (35 min).

Non aux attouchements est une vidéo professionnelle d’une durée de 35 minutes, conçue pour divertir les enfants de la maternelle à la sixième année de même que pour les sensibiliser, de façon non menaçante, à la violence envers les enfants, aux relations et à la résolution de problèmes. Par les yeux d’un enfant, les spectateurs s’initient à la résolution de problèmes et apprennent à distinguer entre les bons touchers et les mauvais touchers. La vidéocassette s’accompagne d’une charte des droits corporels (The Bill of Body Rights) qui aide les personnages à régler leurs problèmes, d’un guide pédagogique (The Teacher’s Guide), ressource autonome de 155 pages portant sur tous les aspects de la violence envers les enfants y compris la violence physique, sexuelle et psychologique de même que la négligence, de renseignements pertinents sur la Loi sur les services à l’enfance et à la famille de 1984, des procédures de signalement, de l’information sur la façon de traiter les signalements de même que sur la prévention, la recherche et l’évaluation et, enfin, des cartes concepts (Concept Cards), six grandes cartes colorées et présentées sur papier glacé (affiches), conçues pour réitérer les notions enseignées dans la vidéo (à l’endos de chacune des cartes de même que dans le guide pédagogique, on retrouve des stratégies d’enseignement en classe). Les stratégies, qui sont liées au tronc commun, forment un programme complet. On y retrouve des concepts fondamentaux et ouverts, notamment : nous avons tous des sentiments; nous avons tous un corps; les attouchements; la charte des droits corporels; et, enfin, on doit parler à quelqu’un en qui on a confiance. La ressource, qui peut être adaptée pour tous les groupes d’âge, porte sur la résolution de problèmes, la prise de décisions, l’affirmation de soi, la définition des sentiments, la propriété du corps et la responsabilité personnelle. La trousse Non aux attouchements est offerte en anglais et en français au coût de 165 $. (Citation tirée du site Internet de Santé Canada)

On peut obtenir des renseignements sur cette trousse à l’adresse suivante :

Community Child Abuse Council of Hamilton-Wentworth
75, rue MacNab Sud, 2e étage
Hamilton (Ontario)  L8P 3C1
Téléphone : (905) 523-1020, 1-800-470-2111
Télécopieur : (905) 523-1877

Centrale de l’enseignement du Québec (1995). Sexisme et violence, discussions au clair de lune, Québec, l’Organisme.

Animée par Pascale Montpetit, la vidéo comprend quatre blocs indépendants de quinze minutes. Deux sont destinés au primaire : 1) Le rejet, une violence sans bruit; 2) Les repas et la vaisselle, pour les filles seulement? Deux blocs sont destinés au secondaire : 1) Le partage des responsabilités dans le couple. Les gars peuvent-ils bien s'occuper des bébés?; 2) Barbares professionnels : une justice sur la patinoire, une autre dans la rue? Un guide pédagogique accompagne la vidéo.

On peut commander cette vidéo à l’adresse suivante :

Centre audiovisuel de la CSQ
320, rue Saint-Joseph Est, bureau 100
Québec (Québec)  G1K 9E7
Téléphone : (418) 649-8888, poste 3127
Télécopieur : (418) 649-8800
Commandes acceptées par courriel : audiovisuel@csq.qc.net

Centrale de l’enseignement du Québec (1993). Sexisme et violence, parlons-en!, Québec, l’Organisme.

Cette vidéo comprend quatre blocs indépendants de dix-sept minutes servant à déclencher la discussion en classe sur le sexisme et la violence : 1) La télévision est-elle sexiste et violente? (pour les élèves du secondaire); 2) Des garçons harcèlent une fille pour sa couleur, sa grosseur... Racistes sans le savoir? (primaire et secondaire); 3) Douleur amoureuse : la violence dans le couple, ça commence tôt. (secondaire); 4) Hockey mixte : les filles rendront-elles le sport ridicule? (secondaire). Un guide d'animation accompagne la vidéo fournissant les questions pour animer la discussion en classe. (Citation tirée du site Internet de la CSQ)

On peut commander cette vidéo à l’adresse suivante :

Centre audiovisuel de la CSQ
320, rue Saint-Joseph Est, bureau 100
Québec (Québec)  G1K 9E7
Téléphone : (418) 649-8888, poste 3127
Télécopieur : (418) 649-8800
Commandes acceptées par courriel : audiovisuel@csq.qc.net

CEQ, CLSC Ste-Foy/Sillery (1992). Cercle vicieux : la violence chez les jeunes, Sainte-Foy (27 min)

On indique, dans le guide d’intervention accompagnant la bande vidéo intitulée Cercle vicieux, que l’école peut être aussi source de violence. On parle ici de violence institutionnelle. Selon le document, quatre niveaux de violence de l’école peuvent être dégagés : 1) des valeurs éducatives et des programmes pédagogiques qui ne respectent pas les étapes du développement de l’enfant; 2) des relations enseignantes-enseignants/élèves dépersonnalisées en raison notamment d’un trop grand nombre d’élèves par groupe; 3) les changements fréquents dans la composition du personnel scolaire; 4) la qualité du milieu physique de l’école qui, dans les cas où cette qualité est inexistante, peut mener à des manifestations d'agressivité et à l’abandon scolaire. (Citation tirée du site Internet de la CSQ)



3.6 Les sites Internet

Association québécoise des psychologues scolaires
http://www.aqps.qc.ca/

Ce site comprend plusieurs articles sur la violence en milieu scolaire vue sous l’angle de la psychologie.

Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire
http://www.ulaval.ca/crires/

Le Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) a été créé en janvier 1992. Il regroupe une trentaine de chercheuses et chercheurs dont le domaine d'expertise est la réussite éducative et, plus particulièrement, sa dimension proprement scolaire. Cette notion fait référence à l'atteinte d'objectifs d'apprentissage propres à chaque étape des cheminements scolaires. Lorsque ces étapes coïncident avec la fin d'un cycle d'étude ou d'un ordre d'enseignement, la réussite scolaire se traduit généralement par l'obtention d'un diplôme ou d'un certificat et, ultimement, par une intégration réussie dans le monde du travail. Une attention particulière est accordée aux phénomènes de l'échec et de l'abandon scolaires. Le CRIRES est un centre de recherche fondé sur le partenariat. Tout d'abord, à l'intérieur même de sa structure organisationnelle, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et l'Université Laval, organismes fondateurs du Centre, poursuivent leur collaboration dans la gestion conjointe du CRIRES et en recherche. En 1998, la Fédération des enseignantes et enseignants de commissions scolaires (FECS) s'est jointe à la CEQ pour contribuer au développement du Centre. L'originalité du Centre repose également sur un deuxième partenariat qui associe chercheurs et praticiens du milieu de l'éducation. (Citation tirée du site du CRIRES)

Conférence européenne sur les initiatives pour la lutte contre la violence dans les écoles.
http://www.gold.ac.uk/euconf/french/

Ce site comprend de nombreux articles sur la prévention et la lutte contre la violence mises en œuvre dans différents pays.

École et comportement
http://www.total.net/~ecolecom/

On peut trouver sur ce site de nombreuses informations sur les troubles du comportement à l’école et sur les ressources disponibles pour faire face à ce problème.

École Instrument de Paix - Québec
http://www.eip-cifedhop.org/

L’École Instrument de Paix (EIP) a pour premier objectif d’aider les enfants d’aujourd’hui, citoyens de demain, ayant bénéficié d’une éducation aux droits humains et à la résolution pacifique des conflits, à construire un monde en paix. (Citation tirée du site EIP)

Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants
http://www.ctf-fce.ca/

Syndicat enseignant ayant publié plusieurs études sur le sexisme et la violence en milieu scolaire. On peut repérer sur ce site les principaux documents publiés par la Fédération. Malheureusement, aucun de ces documents ne peut être consulté en ligne ou téléchargé.

Groupe de prévention des conduites à risques (École Jacques-Prévert, France)
http://www.cc-pays-de-gex.fr/edres01/colleges/cosgpjap/gpcar/index.html

La multiplication des incivilités et le sentiment que la violence était en augmentation dans l'établissement nous ont poussés à mettre en place un groupe de réflexion et d'échanges sur les conduites à risques. La volonté exprimée par l'ensemble des participants est de mettre en œuvre des actions préventives et éducatives adaptées aux spécificités de notre communauté scolaire. Ce groupe de travail est constitué depuis la rentrée 1996. Il est composé du personnel enseignant, de l'administration, de l’éducation, de l'assistante sociale, de la conseillère d'orientation, de surveillants, d'aides-éducateurs, de parents d'élèves, de représentants de la mairie, de l'animateur chargé de mission à la municipalité... Ce partenariat, le désir d'ouverture et la nécessité de situer nos actions dans le domaine de la prévention ont conduit à la création d'un CESC (Comité pour l'éducation à la santé et à la citoyenneté). (Citation tirée du site Internet)

Pour des écoles sans violence : une politique
http://www.edu.gov.on.ca/fre/document/policy/vfreefr.html

Sur ce site, on peut consulter le document produit en 1994 par le ministère de l’Éducation et de la Formation de l’Ontario sur la mise en place d’une politique pour contrer la violence dans les écoles. Document intéressant.

Site de Charles Côté
http://members.xoom.com/etocc/

Ce site est une présentation des principaux ouvrages et outils d’intervention de Charles Côté, spécialiste des questions scolaires, notamment de la violence en milieu scolaire.


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