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 Inventaire d’outils sur la violence
dans la communauté, chez les jeunes, dans les écoles, dans les milieux de travail
CSQ - Centrale des syndicats du Québec


dans la communauté
chez les jeunes
dans les écoles
dans les milieux de travail

Jacques Tondreau
Sociologue

Septembre 2000 
 http://www.ceq.qc.ca/violence/outils.htm   


Table des matières

Introduction
Une bibliothèque virtuelle sur la violence
Nature du mandat
Objectifs de travail
Plan du document
Limites du travail

1. La violence dans la communauté
1.1 Les données de base
1.2 Les outils de référence

1.3 Les outils de réflexion
1.4 Les outils de sensibilisation et d’intervention
1.5 Les vidéos
1.6 Les sites Internet


2. La violence chez les jeunes
2.1 Les données de base
2.2 Les outils de référence
2.3 Les outils de réflexion
2.4 Les outils de sensibilisation et d’intervention
2.5 Les vidéos
2.6 Les sites Internet


3. La violence dans les écoles
3.1 Les données de base
3.2 Les outils de référence
3.3 Les outils de réflexion
3.4 Les outils de sensibilisation et d’intervention
3.5 Les vidéos
3.6 Les sites Internet


4. La violence en milieu de travail
4.1 Les données de base
4.2 Les outils de référence
4.3 Les outils de réflexion
4.4 Les outils de sensibilisation et d’intervention
4.5 Les vidéos
4.6 Les sites Internet

Conclusion

Bibliographie

Annexe 1 Sites Internet utiles dans le dossier de la violence
Annexe 2 Liste des documents en format PDF
Annexe 3 La sécurité à l'école : des idées pour les élèves
Annexe 4 Guide de l’identification des victimes et agresseurs potentiels
Annexe 5 Produire une politique contre la violence, quel casse-tête!
Annexe 6 L'enquête et l'analyse en cas d'agression : ce n'est pas du luxe!



Introduction

La violence est un phénomène d’ensemble, c’est-à-dire un problème de société. Pour la contrer, toutefois, il faut pouvoir agir au quotidien auprès des personnes concernées. Que ce soit en milieu de travail, à l’école, dans la communauté ou chez les jeunes, un programme de prévention et de lutte contre la violence viable à long terme laisse une place importante à l’initiative des personnes qui vivent ou qui sont témoins des situations de violence. Plusieurs principes de base structurent la plupart des programmes de prévention et de lutte contre la violence. On peut en indiquer trois fort importants :

Les solutions les plus viables en matière de lutte contre la violence sont celles imaginées par les personnes qui sont en situation de violence. Au même titre, « le meilleur niveau pour la prévention est celui où on est », comme le souligne le groupe de réflexion Pour vivre en paix (1999).

La prévention et la lutte contre la violence relèvent d’un travail d’équipe. Il semble en effet impératif que des valeurs communes et une action concertée soient élaborées pour pouvoir atteindre des résultats significatifs au regard de la lutte contre la violence. Nous sommes ici au cœur de la prévention et dans cette partie la plus difficile de l’action pour contrer la violence. En effet, des valeurs communes et une action concertée commandent qu’un questionnement de ses propres valeurs soit fait en profondeur en tant que personne, en tant que groupe ou en tant qu’institution. Qu’est-ce qui est important pour nous? Que souhaitons-nous transmettre comme message? Est-ce que nos manières de faire sont en contradiction avec ce que nous considérons important? Si oui, avons-nous la volonté de changer nos pratiques? Pour banal que puisse sembler ce questionnement, c’est le plus souvent sur ces points qu’achoppe l’action de prévention de la violence. Comme le soulignait un participant à une enquête canadienne sur la violence en milieu scolaire : « Si vous voulez une société moins violente, vous devez être moins violent. C’est aussi simple et aussi difficile que cela. » (cité dans MacDougall, 1993)

La prévention de la violence doit non seulement viser l’élimination de la violence, mais aussi contribuer à créer un environnement social plus sécuritaire et à favoriser le développement d’un sentiment de sécurité. Comme le souligne le groupe de réflexion Pour vivre en paix (1999) : « La sécurité, c’est-à-dire notre capacité collective de prévenir la violence, la délinquance, de réduire la criminalité, est un élément constitutif de la qualité de vie des Québécoises et Québécois. La sécurité est d’autant plus fondatrice d’un contrat social qu’elle comprend également le sentiment de sécurité, cette sécurité d’esprit ambiante qui doit qualifier une relation fondamentalement harmonieuse entre les individus et les groupes qui composent notre société. » (Pour vivre en paix, p. 1)


En somme, la responsabilité de la prévention de la violence et de la lutte contre ses manifestations quotidiennes relève des communautés de base (la famille, la parenté, le voisinage, les organismes communautaires, l’équipe-école, les corps policiers municipaux, les instances juridiques et politiques locales). Seule l’action conjointe de ces communautés semble pouvoir assurer le développement durable de la prévention et de la lutte contre la violence.

Une bibliothèque virtuelle sur la violence

Pour la première fois peut-être, la constitution d’un répertoire d’outils utiles pour prévenir et contrer la violence prend la forme d’une bibliothèque virtuelle. En effet, la majeure partie des documents dont il est fait mention dans ce rapport peuvent être consultés en ligne (sur Internet) ou téléchargés à partir d’un poste informatique. C’est au-delà de 80 documents qui sont ainsi disponibles en français, directement, sans avoir à passer par des bibliothèques ou par des centres de documentation. Qui plus est, on peut retrouver sur de nombreux sites des informations pertinentes en matière de violence. Dans ce cadre, nous nous sommes efforcés de fournir les adresses Internet de la majeure partie des sites que nous avons consultés. Ainsi, au-delà d’une centaine d’adresses Internet se retrouvent en annexe 1. En voyageant dans ces différents sites, non seulement sera-t-il possible de trouver plusieurs informations qui ne font pas partie du présent document, mais on pourra également constater rapidement que dans le domaine de la prévention de la violence, des initiatives nombreuses sont mises de l’avant. Tout au long de ce rapport, nous fournissons par ailleurs les adresses Internet permettant de se rendre directement à des documents téléchargeables. Pour faciliter la tâche des utilisatrices et utilisateurs de ce document, nous fournissons en annexe 2 la liste des documents téléchargeables, soit un peu plus d’une quarantaine, avec leur adresse Internet. Dans ces conditions, on aura tout avantage à obtenir une version informatique du présent rapport afin de profiter pleinement des facilités qu’offrent les liens Internet dans un document en format texte.

Nature du mandat

Il s’agit de procéder à une synthèse des outils existant à l’extérieur de la CSQ, d’inventorier les sources et ressources pertinentes en matière de prévention et de lutte contre la violence, d’élaborer un projet de plan d’action en matière de prévention et d’intervention face à la violence et de produire les instruments nécessaires en vue du Réseau des réseaux du 14 septembre 2000. Même si, pour l’essentiel, ce sont les ressources externes à la CSQ qui sont répertoriées dans le présent rapport, certains documents produits par la Centrale en raison de leur pertinence font partie de l’inventaire que nous avons dressé. Rappelons qu’un inventaire des sources et des ressources internes à la CSQ a été produit en 1999 sous le titre : K.-O. à la violence, O.K. à la coopération, sous forme de note de recherche (no 42).

Objectifs de travail

Faire le point sur les principales sources de référence existantes et l’état des connaissances sur le phénomène de la violence chez les jeunes, à l’école, dans nos milieux de travail, dans la communauté, envers les femmes et à l’égard des gais et lesbiennes. Le présent rapport ne comprend pas le volet sur la violence faite aux femmes et le volet sur la violence envers les gais et lesbiennes. Ces deux volets font l’objet de publications autonomes. En somme, trois rapports distincts permettent d’aborder les six volets sur la violence dans le cadre de la Campagne de sensibilisation à la prévention de la violence.

Mettre à la disposition des intervenantes et intervenants locaux de la CSQ, dans le respect des orientations de la Centrale, un certain nombre d’outils de travail en vue de la Campagne sur la violence. Les outils répertoriés dans ce document n’ont pas fait l’objet d’une évaluation. Toutefois, la majeure partie des références proposées proviennent de sites ou d'organismes dignes de mention et dont la fiabilité n'est pas à démontrer. Par exemple, le Solliciteur général du Canada, le ministère de la Justice du Canada, le Centre national d'information sur la violence dans les familles, le Centre national de prévention du crime, les Centres jeunesse du Québec, etc.

Identifier les aspects sur lesquels la CSQ aurait intérêt à poursuivre des recherches et développer son analyse.

Plan du document

Le document est divisé en quatre volets distincts, soit :

La violence dans la communauté
La violence chez les jeunes
La violence à l’école
La violence en milieu de travail

Chacun de ces volets comprend des sections qui facilitent le repérage des différents types d’outils que l’on retrouve dans ce document :

Les données de base. Ces données permettent de se faire rapidement une idée de l’ampleur du phénomène à l’étude.

Les outils de référence. Cette section comprend les guides, répertoires, revues de littérature et compendium de statistiques sur le thème abordé.

Les outils de réflexion. Ces outils font référence à tous les documents pertinents qui ne sont pas explicitement orientés vers l’intervention.

Les outils de sensibilisation et d’intervention. Ce sont ici tous les documents qui sont orientés explicitement vers l’intervention.

Les vidéos.

Les sites Internet. Les sites Internet indiqués dans chaque volet font l’objet d’une courte présentation et sont accompagnés des liens Internet permettant de se rendre à ces sites.

La table des matières a été conçue de manière à ce que l’utilisatrice ou l’utilisateur de ce rapport puisse voir d’un seul coup d’œil tous les documents répertoriés dans chacun des volets et dans chaque section au sein de ces volets. D’un simple clic de la souris sur le numéro de la page qui suit la référence que l’on souhaite consulter, on pourra se rendre directement à cette référence. À l’intérieur de chaque section, les références sont, dans la majeure partie des cas, toujours présentées de la même façon. D’abord, on retrouve la référence comme telle. Ensuite, il y a une courte description indiquant ce que l’on peut trouver dans le document répertorié. Enfin, on indique à la suite de la description si le document peut être consulté sur Internet ou téléchargé[1].

Limites du travail

Dans les courts délais qui nous sont impartis pour effectuer ce travail, deux dangers sont à éviter. Le premier danger, et le plus évident, serait de vouloir inventorier tout ce qui se fait en matière d’outils de réflexion et d’intervention dans le domaine de la violence. Il n’est ni nécessaire ni souhaitable de viser ce résultat. En effet, les utilisatrices et utilisateurs d’un tel document seraient très vite submergés par une masse importante d’informations. Plus simplement, le présent rapport vise à fournir les outils les plus récents et les plus pertinents en matière de prévention et de lutte contre la violence. Il va sans dire que bon nombre de documents auraient pu faire partie de cet inventaire sans que nous les ayons intégrés. Le second danger, quant à lui, consisterait à vouloir élaborer un plan précis d’action en matière de prévention et de lutte contre la violence. Un tel projet, s’il devait prendre forme ici, ne saurait se présenter comme une longue suite de prescriptions, mais plutôt comme une invitation aux intervenantes et intervenants locaux de la CSQ à développer leur propre réflexion, à cerner leurs propres valeurs, à imaginer leurs propres moyens d’action à partir des outils de réflexion et d’intervention inventoriés à l’intérieur de ce document.


[1] La démarche de recherche, dans le cadre de ce rapport, a consisté essentiellement en la consultation de sites Internet, en utilisant des moteurs de recherche comme La Toile du Québec, Copernic et Ariane. Sur ces moteurs de recherche, on a demandé des informations par mot-clé (ex. : violence, harcèlement, criminalité, etc.). Les sites Internet consultés offrent la plupart du temps des liens vers d’autres sites d’intérêt sur un sujet particulier. Nous avons donc utilisé cette seconde méthode de recherche, c’est-à-dire le repérage des références pertinentes par proximité.

Le profil de la CSQ


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